"il s’agit d’un pays autoritaire sous la coupe d’un homme, même si je ne nie en rien, ni ne cherche à atténuer le caractère autoritaire, réactionnaire et nationaliste de Vladimir Poutine et de Russie Unie"
Quand est-ce que les communistes cesseront de s’excuser d’être proches de la Russie, au motif que Poutine serait "nationaliste". Où est la faute ?
Contre Napoléon 1er d’abord, puis contre Hitler, la Russie a mené deux "grandes guerres patriotiques" dans son histoire récente : le patriotisme exige une part de Nationalisme. *
De même, en France, les communistes ont-ils condamné De Gaulle quand il a lancé de Londres son fameux appel ? Ont-ils-il traité De Gaulle de "vil nationaliste" ?
Non ils se sont joints à la résistance armée et le CNR a accouché d’un programme révolutionnaire : "les Jours Heureux" .
Les seuls qui l’ont qualifié [officieusement] ainsi, ont été les impérialistes américains qui n’ont eu de cesse de s’opposer à lui et à son retour aux affaires (allant jusqu’à soutenir l’OAS qui a tenté de l’assassiner).
Il est un évènement célèbre qui a marqué l’histoire de notre pays : la victoire contre les royaumes coalisés gagnée par des citoyens de la nouvelle République Française à Valmy.
Quel a été le cri qui a galvanisé ces citoyens ? C’est "vive la Nation" : de possession du Roi de France, le pays était devenu une nation de citoyens libres et égaux en droits.
Tout est à l’avenant dans cet article : en quoi la cause des Arméniens est-elle plus respectable que celle des Azéris ? Tout simplement parce que l’Azerbaïdjan est islamisé, quand l’Arménie est sagement catholique.
L’UE ne soutient l’Azerbaïdjan que par suivisme de l’impérialisme américain, plus intéressé par le pétrole de Bakou, que par les bons chrétiens d’Arménie.
Quant au Haut-Karabakh, la Russie a fait le service minimum en mettant en place une force d’interposition entre azéris et arméniens.
Mais comme l’autonomie de l’enclave n’avait aucune justification au regard du droit international, l’Azerbaïdjan est passé outre, et Pachinian a été le premier à s’incliner !
Alors oui à la paix : mais pas au prix d’une simplification de l’histoire !