Deux conceptions totalement différentes du communisme : vrai ou faux problème ?

, par  CN46400

Le 26 octobre 2018 à 11:17, par CN46400 En réponse à : Deux conceptions totalement différentes du communisme : vrai ou faux problème ?

@ Delaunay
Ouais , mais il y a une 3°option, celle qui déclare toujours valide la conception de Marx de la lutte des classes entre la bourgeoisie et le prolétariat.

La bourgeoisie bien réelle, toujours plus une « infime minorité », celle qui, par des canaux divers, finance, médias, commande l’état. Et qui désigne ses mandants (Macron...) chargés de veiller, en permanence, sur ses intérêts qui doivent, impérativement, rester prioritaires sur tous les autres.
Le prolétariat, toujours plus une « immense majorité » qui doit, sous des forme diverses, vendre sa force de travail pour vivre. Les salariés manuels constituent la classe ouvrière, qui reste minoritaire, mais bien qu’ayant subit, par la désindustrialisation, une déconcentration qui a réduit sa puissance politique potentielle, reste la force principale du prolétariat, bien que son organisation soit plus compliquée. Elle vit, pourtant, dans sa chair l’exploitation physique qui abrège toujours son espérance de vie (voir les stat.). Et il y a aussi les producteurs en blouse blanche qui, eux, sont managés (exploités ?) par le stress, faut-il les affilier à la classe ouvrière ?

Et puis il y a l’UE ! Qu’est-ce ? une superstructure étatique dominée par les bourgeoisies nationales liguée ou par une élite oligarchique ? A Bruxelles qui est le plus important dans la rédaction des directives ? Junker ou Macron ? Qui, sinon la bourgeoisie française, compte profiter de la privatisation des barrages français, préconisée par Bruxelles ? Eh oui les vrai patrons de Bruxelles sont plutôt à Paris, Berlin, Rome. Entre eux et Bruxelles pas de contradiction, juste une flèche de plus pour servir les mêmes intérêts bourgeois. Pour atteindre Bruxelles, il faut d’abord battre la bourgeoisie à Paris et pas laisser dire : « On n’y peut rien, ça vient de Bruxelles » alors qu’avant Bruxelles, tout passe par l’Elysée et rien, à Bruxelles, ne peut se décider sans l’accord de Paris !
Préconiser la sortie de l’UE, c’est dépenser de l’énergie pour induire qu’à Paris la bourgeoisie, parce que française, serait moins rapace qu’à Bruxelles....Arnault, Drahi et consort se marrent doucement !

Reste le chantier de l’union des prolétaires, qui est la condition sinéquanon du succès. Avec qui unir notre action ? avec ceux qui déclarent vouloir favoriser les intérêts du « peuple », formule ambigue qui peut recouvrir aussi bien des illusions que des réalités décevantes ou parfois enthousiasmantes. Qui ne tente rien , n’a rien, mais jamais les communistes ne doivent, pour l’union, masquer leurs objectifs fondamentaux.

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