Préparation du 38e congrès dans l’Hérault.
Le réseau « Faire vivre et renforcer le PCF » après avoir tenu une réunion publique à Béziers fin novembre a répondu à la demande de militants en tenant une seconde réunion de préparation du congrès ce samedi 17 mars à Montagnac en Centre Hérault. 23 militants dont 9 femmes ont répondu à l’invitation, plus de 10 avaient pris soin de se faire excuser cette réunion entrant en concurrence avec la « Semaine de la Pensée Marxiste » à Montpellier et une réunion sur la sécurité sociale animée par Jean Pierre Meyer à Béziers. Au final dix des 19 sections du département étaient représentées par au moins un militant.
Les échanges ont été marqués par un profond accord sur la nécessité d’obtenir un bilan rigoureux, ouvert, sans tabou, dès la base commune que doit rédiger la direction pour le mois de juin. Ce qui implique un tout autre type de texte que ce qui a été proposé lors des précédents congrès.
La situation après le dernier cycle électoral, l’élection de Macron, l’état de profond délabrement du PS n’échappe à personne, notre parti lui même tendant vers un effacement mortifère aussi bien idéologique qu’électoral.
De nombreuses interventions ont pointé les insuffisances du mouvement social face au rouleau compresseur macronien. L’annonce de manifestations convergentes fin mars redonnant quelques perspectives. La question de la baisse des retraites est venue fortement, comme celle des Ehpad et des hôpitaux.
Personne par ailleurs ne se fait d’illusions sur les obstacles que nous allons rencontrer de la part de la majorité nationale autour de P. Laurent peu soucieuse d’aller au bilan très majoritairement exigé. L’importance du texte signé par Nicolas Cossange n’a échappé à personne, tout comme ses limites.
Paul Barbazange a fait le compte rendu du dernier CN à ce sujet. La direction n’a pu faire avaliser sa commission de rédaction, les débats montrant qu’il ne s’agit pas d’une question de composition individuelle mais bien des orientations affichées pour le prochain congrès.
Le débat a donc porté sur ce que nous pouvons faire dans cette période :
– Multiplier autant que possible les interventions sur le site du congrès : des camarades ont fait état de leurs contributions, d’autres vont s’y mettre ; exiger un texte sans tabou, ouvert, permettant de clairement exposer les divergences, ainsi que l’expression individuelle par un vote sur chacune des questions qui font orientation.
– Obtenir autant que possible des réunions de section, de cellule, pour mener le débat à vif (Attention dans bien des cas les échanges sur internet servent de défouloir pour éviter les vrais débats politiques). Faire remonter analyses et propositions.
– Organiser partout où nous le pouvons des débats « contradictoires » permettant à chaque militant de bien repérer les différences d’appréciations entre les uns et les autres.
– Aider tous nos camarades à réfléchir sur ce que devra être la campagne des européennes ; pour le moment entre les pressions eurocompatibles, l’incapacité à proposer une analyse de l’échec de Syriza, des propositions d’alliances avec les verts ou la FI nous avons de quoi être inquiets.
– Le réseau publiera au niveau national un texte d’analyse de la situation pour aider chaque camarade et se tient près, si la « Base commune » comme lors des précédents congrès ne joue pas son rôle de rassemblement à soumettre aux débats un texte alternatif (en juillet comme le veulent les statuts).
Compte rendu rédigé par Paul Barbazange.