Armand Lecoq (47)
Notre délégation(47)est arrivée après le discours d’introduction de Pierre Laurent. La grosse surprise a été le texte modifié, raturé, sans qu’il nous ait été possible de discuter sur ces modifications. J’étais un peu inquiet de ce qu’allait donner la suite, mais, finalement, à part les tentatives d’obstruction d’une congressiste pour occuper le micro ( j’avais l’impression qu’elle jouait la montre pour bloquer autant que faire se peut toute intervention constructive...),je n’ai pas ressenti trop de casse dans le déroulement du congrès. Après l’intervention du camarade qui alertait sur la situation de l l’Huma (je ne parle pas de Le Hyaric), j’ai éprouvé le besoin d’intervenir pour faire des propositions sur le journal (revenir à l’abonnement d’accueil, par exemple)
J’ai aussi évoqué la remise de carte ANNUELLE (sachant qu’une impression de cartes triannuelles est en cours...) avec collecte de timbres par le trésorier de la cellule, sans réaction de personne. Il y a là à mon avis la volonté de certains malpropres de court-circuiter les rapports entre communistes, pour gèner le bon fonctionnement des cellules. Je pense qu’une modification des statuts serait bienvenue.
Quant au logo, ce n’est pas si anodin, car c’est l’illustration d’un acharnement des « sortants » mauvais perdants.
Globalement, nous nous en sortons bien. Voyons maintenant le rapport des forces au CN.
Fabien Roussel va avoir besoin de l’efficacité de l’activité dont nous serons capables.
Clara Gimenez (34)
Pour des raisons professionnelles, je n’ai pu assister aux débats du vendredi, mais j’étais présente samedi et dimanche. J’ai le sentiment que les interventions sur l’organisation ont été nombreuses, allant même jusqu’à poser la question de nos statuts. Cela a également été repris dans le discours de clôture, comment faire pour s’implanter partout, entreprises, villages, quartiers ? Il me semble qu’il y a chez les camarades une prise de conscience que l’organisation est un sujet à part entière et ne dois pas être relégué à une simple question logistique. Nous avons besoin de réfléchir à notre implantation, à la mise en responsabilité de jeunes, de femmes, etc..., à la formation des militants et des cadres, à nos liens avec le mouvement social et la presse. Ce sont là des questions de fond que nous aurons à traiter dans les années qui viennent.
J’ai également ressenti un besoin de renouer avec la fraternité dans le parti, cela peut paraître anecdotique, mais il me semble que les camarades ont besoin de se rassembler et d’avancer ensemble. C’est peut être un des éléments qui conduit à ce que le logo ne provoque qu’une relative émotion pendant le congrès alors qu’il aurait pu donner le signal à une montée au créneau beaucoup plus importantes.
Par ailleurs, je m’interroge sur les moyens financiers et organisationnels du national, tenir un congrès dans un gymnase situé à une vingtaine de minutes de marche du métro, et du lieu de restauration, alors que nous savons que bon nombre de camarades peuvent avoir des difficultés à se déplacer m’interroge.
Pour finir, je suis rentrée enthousiaste de ce congrès, il y a une volonté collective (et diverse) de continuer le Parti Communiste Français et de le renforcer en nombre (avec des objectifs concrets proposés par Fabien dans son discours de clôture) et en capacité d’action.