Oui, une seule question se pose.
Elle pourrait être celle du rassemblement du « peuple de gauche », écologistes, socialistes, communistes, insoumis.
Mais là, je vois déjà, j’entends les uns et les autres dire « mais non vous n’allez pas me faire croire qu’un tel parti est de gauche ? ».
Nous emprunterons la marche des illusions perdues d’une union de la gauche, d’une gauche plurielle, d’Humain d’abord, de France en commun, d’avenir en commun.
Soyons sérieux !
Qui à gauche a la farouche volonté, déclare cette impérieuse nécessité de sortir du capitalisme ?
En tant que militant communiste, je me souviens des réflexions de nos anciens camarades, ceux et celles qui avaient eu le courage d’être des communistes alors que cela était interdit.
Ils rapportaient cette réflexion de la droite et du patronat « l’on ne fait pas la même politique avec un parti communiste à 20% où à 10% ».
Aujourd’hui l’évolution des mœurs politiques fait que l’on va vers des mouvements et de dire que les structures n’auraient aucun sens.
Cela laisse la place à une seule structure vivante... « le capitalisme ! »... et il est en train de gagner !
Est-ce qu’un rassemblement de gauche autour d’un leader aussi charismatique qu’il soit, que le parti communiste a créé et soutenu, obtenant 19% des voix aux dernières élections présidentielles, est en mesure, a la volonté de faire changer le rapport de force ?
La politique que nous subissons aujourd’hui par le président du capital à elle seule en apporte la réponse, elle est la plus réactionnaire depuis plus d’un demi-siècle.
Alors oui, une question se pose, elle est en faveur de ceux et celles qui s’opposent structurellement au capitalisme.
Elle est celle du renforcement du parti communiste français, de son bilan, conscient des erreurs qui ont pu être les siennes, mais aussi avec le poids d’un passé « des luttes », toujours au service des populations, résolument pour la paix.
Rendre les richesses à ceux et celles qui en sont à l’origine.
LA CLASSE OUVRIÈRE !
Michel Capron