Je partage ce compte rendu et son caractère à la fois complet , synthétique et équilibré.
Sa briéveté a conduit l’auteur à ne pas entrer dans la complexité de certains des échanges et c’est sans doute à cette étape et dans ce cadre (fête, compte-rendu) le bon choix.

J’en profite donc pour rappeler l’une de mes interventions dans le débat. Simplement parce qu’elle a pour une part permis de le ré-orienter sur l’instant.
Après diverses interventions prenant de façon multiples, et parfois très dures, à partie la direction nationale, j’ai été amené en m’appuyant sur le témoignage de camarades présents aux débats et qui ont été acteurs à des titres divers au niveau national à rappeler trois faits de l’histoire récente du PCF.

– Lors de la fameuse Assemblée nationale des secrétaires de section, plusieurs membres de la direction nationale de l’époque ont tenté de faire adopter la supression de la référence au mot communiste dans le nom de notre parti. Nous les avons battus. Plustôt les communistes dans leur masse les ont formellement battu. Je me souviens de l’énergie avec laquelle la salle a réagi pour y contribuer. Nous ne sommes pas en Italie !
- Au 35^e congrès, congrès d’étape, sans vote d’orientation fait pour passer le relais entre Marie Georges Buffet et Pierre Laurent dès le début de la première séance ces deux camarades nous ont benoîtement expliqué à la tribune que la veille ou l’avant veille ils avaient avancé avec la direction du Front de gauche la perspective de l’adhésion directe à ce Front. Seule la réaction énergique de nombreux délégués, je me souviens en particulier de celle des du secrétaire fédéral du Nord a empéché l’aboutissement ce jour là de la manoeuvre. J’ai alors noté sur ce vote décisif le choix du secrétaire fédéral de l’Hérault de montrer par son vote public lui aussi son opposition à cette mesure.
Ce rappel pour monter que nous ne sommes nullement isolés.
Ce débat n’a rien perdu de son actualité.
- Troisième et dernier point : L’an dernier, en 2011, le profond débat que nous avons su initier sur la candidature du communiste André Chassaigne.... Initier n’est pas le bon mot, débat auquel nous avons apporté avec fermeté des élements décisifs. Y compris en séance l’intervention d’A Gérin appelant à voter pour A Chassaigne.
Là aussi un débat qui n’est pas clos, simplement éclairé par la campagne du premier tour, le résultat du second et le résultat des législatives plus que mitigé pour les communistes.
Ce n’est pas parce que nous savons tous que rien ne se réglera uniquement au niveau électoral, que les luttes revendicatives, sociales, politiques, seront plus que jamais décisives, qu’il nous faudrait oublier tout cela.
Allons à un difficile 36 ème congrès communiste forts de ces résultats antérieurs.
Paul Barbazange.