Revue Unir les communistes nr 9
Les outils de la FRA//BRICS Pour sortir la France de l’impasse

, par  Hervé Fuyet, Michaële Lafontant, Peggy Cantave Fuyet , popularité : 1%

Un article de la revue "Unir les communistes" qui a plus d’un an mais n’avait pas été publié en ligne... Toujours d’actualité, même si l’histoire avance vite...

Introduction

En 2016, la France en crise économique, sociale, politique est dans une impasse.
L’appartenance à l’Union Européenne (UE) et le terrorisme international constituent deux facettes de cette crise. Pour en sortir, une partie des adhérents du PCF croit encore pouvoir changer de l’intérieur, par des luttes, la nature impérialiste de l’UE. D’autres communistes, en nombre croissant, veulent s’évader de cette UE, perçue comme une prison impérialiste des peuples. Où aller, avec qui s’allier, après l’évasion souhaitée, demeure un sujet de controverse parmi les partisans communistes de la sortie de l’UE.

Peut-on agir pour unir les communistes membres, ex-membres, futurs membres, ou pas membres du PCF avec les outils de la FRA//BRICS ? Ces outils de travail permettraient aux communistes d’éloigner la France de l’impérialisme occidental, de la rapprocher des pays non impérialistes, de la paix mondiale aujourd’hui en péril, et de bâtir de nouvelles relations gagnant-gagnant avec les pays que la France impérialiste et néocolonialiste opprime encore aujourd’hui. Cela contribuerait aussi à appauvrir le terreau qui nourrit la relève de terroristes.

C’est un rêve ambitieux, exaltant, réalisable, et nécessaire pour sortir la France de la crise actuelle. Ce serait une étape pour une transition vers une France d’un socialisme réellement existant, et vers une France communiste.

Nous pourrions commencer, en préparation de cette première étape consistant à s’allier aux BRICS, par mener une lutte résolue contre la guerre froide et moins froide menée par les impérialistes occidentaux contre les BRICS.

Deux qualifiables impostures

a) Première imposture

Des curés, des imams, des psychanalystes, des communistes plus ou moins autoproclamés, nous prêchent de nous rallier autour des valeurs de la République française. Ils oublient un qualificatif : c’est une république bourgeoise. Pire encore, ils oublient l’attribut de cette république bourgeoise : elle est impérialiste, colonialiste et néo-colonialiste.

Bien entendu un tort n’en justifie pas un autre. Par exemple, le demi million de morts algériens victimes du terrorisme d’État de la république bourgeoise impérialiste française ne justifie absolument pas les centaines de victimes du terrorisme fasciste ou islamiste en France. Les victimes des guerres du colonialisme français en Asie, en Afrique noire, en Afrique du Nord, au Moyen-Orient et celles des guerres étasuniennes ne justifient rien non plus. Cependant, elles expliquent beaucoup.
Les procès de Nuremberg et l’Allemagne ont condamné le nazisme. Mais des lois d’amnistie occultent les massacres de masse commis par la France, patrie de la Déclaration des droits de l’homme, et c’est autour des "valeurs" de cette France qu’on devrait se rassembler !

Mettre fin à cette imposture provocatrice n’est certainement pas suffisant, mais c’est absolument nécessaire. Cesser d’occulter une vérité que tout le monde connaît ne mettra pas fin au terrorisme "islamiste" actuel. Par contre cela peut contribuer à raréfier le terreau qui perpétue le renouvellement des candidats au Djihad.

b) Deuxième imposture

Le déni de l’appartenance de la France au camp impérialiste entraîne logiquement un autre déni. Il s’agit du déni de l’existence et de la montée en puissance des pays du socialisme réellement existant, principalement la Chine, Cuba, le Laos, le Vietnam, ainsi que de l’importance croissante d’alliances de pays non impérialistes, comme le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine, l’Afrique du Sud (BRICS), la Communauté d’états latino-américains et caraïbes (CELAC) et l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS). Ce déni constitue un phénomène politico-névrotique fréquent dans les partis communistes atteints d’eurocommunisme, qui affecte profondément la direction du PCF [1].

Prenons un cas extrême. Dans la version française de l’Humanité, (quotidien fondé par J. Jaurès, mais qui, depuis le virage eurocommuniste du PCF, ne se fonde plus sur la pensée de Lénine [2]), un sociologue de renom [3], issu d’une famille héroïque, bardé de diplômes et auteur de nombreuses publications, avance sans sourciller que « Paradoxalement, les choses allaient mieux quand notre vie collective était structurée par deux grands conflits : la guerre froide au niveau international et la lutte entre le mouvement ouvrier et le patronat au plan intérieur. Je pense que si nous avons, aujourd’hui, des gens qui sont à ce point "hors tout", en rupture totale, loin de tout sens, c’est parce que nous n’avons plus de grands conflits structurants. En conséquence, nous devons nous demander, non pas comment inventer des conflits – ce qui serait absurde ! –, mais des débats qui permettent de faire surgir des positions conflictuelles et institutionnalisables, négociables. » [4].

Comment peut-on proférer une telle absurdité en 2016, alors que la paix mondiale est en danger, que les tanks de l’OTAN menacent la Russie, que la marine de guerre étasunienne menace la Chine, et que la lutte contre les lois anti-ouvrières du gouvernement Valls secoue la France ? Et quatre journalistes dans l’Huma du 7 août 2016 récidivent en écrivant que le sociologue Michel Wieviorka plaide, lui, dans l’Huma du 28 juillet 2016, pour « la nécessaire reconstruction du lien social et d’une conflictualité qui débouche sur autre chose que la violence » [5].

Remettons les pendules à l’heure

A l’invitation du Centre pour l’étude du socialisme mondial (Chine), une délégation du Parti communiste de la Fédération de Russie a pris part au séminaire scientifique dédié au 100ème anniversaire de l’ouvrage de Lénine, « L’impérialisme, stade suprême du capitalisme ». Le séminaire a eu lieu le 5 Juillet 2016 à Pékin dans les locaux de la revue Qiushi, une publication du Comité central du Parti Communiste Chinois. La délégation comprenait le secrétaire du Comité central Mikhail Kostrikov, ainsi que plusieurs hauts dirigeants et universitaires.

Quelle est la pertinence des conclusions de Lénine il y a 100 ans ?

Li Shenming, membre du Comité permanent de l’Assemblée populaire nationale, a déclaré dans son discours d’ouverture : « Nous vivons encore dans l’époque de l’impérialisme, dont le sujet principal est aux États-Unis. Globalement, l’écart entre les pays et les peuples riches et pauvres va croître. Toutes les grandes richesses seront concentrées dans les mains d’un groupe restreint de gens qui gouvernent le monde. Donc, la résistance à un tel ordre va augmenter. La gauche et les idées socialistes (même aux États-Unis) seront renforcées. Les gens vont agir (et agissent déjà) contre un système fondé sur l’argent ». Il ajoute : « Nous (les adversaires d’un tel ordre mondial) devons nous mettre sérieusement à l’élaboration de stratégies de résistance à l’agression impérialiste ». « Nous ne nions pas la possibilité d’une guerre majeure dans 3-5 ans, explique Li Shenming, parce que lorsque d’autres moyens d’action ont été épuisés, le capitalisme a toujours eu recours à la guerre. Les adversaires probables des Américains seront la Chine et la Russie ». « Dans l’arsenal des impérialistes, souligne Li Shenming, il y a également le "soft power" : la lutte idéologique, l’imposition des valeurs occidentales (principalement américaines) de la démocratie et de l’économie de marché dans le monde entier ».

Les travaux du séminaire ont souligné qu’aujourd’hui, la communauté mondiale tout entière peut être divisée en trois grands groupes : le premier monde (les États-Unis), le deuxième monde (l’Union européenne) et le troisième monde (la Chine, la Russie et tous les autres pays).

En particulier, Li Shenming a souligné qu’« Un moyen de sortir de la situation actuelle est de rassembler les pays en développement entre eux, puis avec les pays du deuxième monde (Europe) en opposition à l’expansion croissante des États-Unis. Actuellement, dans le monde existent les conditions pour l’essor du mouvement socialiste. Au milieu du siècle il y aura un certain nombre de nouveaux États socialistes. Le Parti communiste russe à cet égard a de bonnes perspectives ». Tous les discours sur le socialisme et le marxisme sans approche de classe sont inconsistants, a-t-on déclaré lors du séminaire. La principale source de la prospérité capitaliste continue d’être le pillage, indique le rapport.

Le séminaire scientifique tenu à Beijing est un jalon important au niveau international dans la préparation du 100ème anniversaire de la Grande Révolution d’Octobre. Au vu du bilan des interventions, et par le fait même de tenir un tel événement à un tel niveau, nous pouvons dire que la Chine étudie sérieusement l’héritage théorique de Lénine et met la théorie en pratique. La Chine elle-même donne un signal concernant le fait que, dans l’avenir, elle pourra devenir le centre du monde socialiste, ce qu’était autrefois l’Union Soviétique [6].

C’est dans ce cadre théorique léniniste revu et mis à jour à Beijing que certains communistes français sont parvenus à ces conclusions : il est essentiel pour la survie du PCF de rejeter la déviation eurocommuniste, de lutter contre l’impérialisme de la France, de l’Union Européenne et des États-Unis, et de renouer avec la pensée de Lénine.

Nous nommons FRA//BRICS une voie vers une première phase d’un socialisme réellement existant aux caractéristiques de la France. Ce serait ouvrir l’espoir qu’un pays développé, et impérialiste qui plus est, s’engage vers une démocratie acceptable dans une coalition non impérialiste comme les BRICS.

Cette notion de FRA//BRICS donne un objectif clair, difficile, mais réalisable. Elle offrirait en quelque sorte, des outils pour contribuer à sortir la France de l’impérialisme occidental, du colonialisme et du néo-colonialisme occidental. Sortir de l’impérialisme occidental, c’est aussi sortir du terrain qui génère à la fois le renforcement du terrorisme islamiste et le renforcement des "valeurs" impérialistes de la République française autour desquelles nos imposteurs qualifiés nous demandent de nous rassembler.

Luttons résolument contre la guerre froide et moins froide menée par les impérialismes occidentaux contre les BRICS

L’attitude bienveillante de "spécialistes" occidentaux vis-à-vis des tentatives d’implantation du terrorisme islamiste dans les pays du BRICS confirme indirectement que Daesh et l’impérialisme occidental sont complices et que les peuples sont victimes [7].

Manipulation des cours du pétrole, pénuries artificielles de biens de première nécessité, boycott, etc. accompagnés de subversions politiques et d’intimidations militaires sont des manœuvres courantes du terrorisme de l’Occident à l’égard des BRICS. Ces manœuvres impérialistes viennent se greffer à de fréquentes faiblesses endogènes de corruption, d’autoritarisme des gouvernements et de difficultés de croissance économiques.

Penons deux cas extrêmes de désinformation.

René Cagnat : né à Madagascar, en 1942, et ardent défenseur du colonialisme français [8], il a une longue carrière militaire derrière lui. Il est nommé attaché militaire adjoint en URSS de 1970 à 1972. Il intègre, de 1975 à 1985, le secrétariat général de la défense nationale, l’École de guerre, le cabinet du ministre de la Défense, avant d’être nommé attaché militaire successivement en Bulgarie, en Roumanie, en Ouzbékistan et enfin au Kirghizistan. Il a par ailleurs servi à la Délégation aux affaires stratégiques de 1993 à 1995. Colonel à la retraite depuis 1999 et retiré dans ce dernier pays, il se consacre à l’étude des questions centrasiatiques [9].

Cet antisoviétique et anticommuniste professionnel, comme l’indique son CV, est très étrangement invité par l’Humanité comme spécialiste pour mettre en évidence une incapacité supposée de la Russie et de la Chine, membres principaux des BRICS : « Depuis la fin des années 1990, des groupes djihadistes ont émergé et se sont développés dans le Caucase et en Asie centrale. Les mouvements islamistes s’y enracinent dans la région. Selon René Cagnat, ils représentent un danger grandissant pour la stabilité d’une région dont les différents états se révèlent incapables d’endiguer la menace. Quant aux puissances voisines, la Chine et la Russie, elles ne s’entendent qu’ "au minimum" pour surveiller les terroristes » [10].

Ursula Gauthier va encore plus loin comme le montre M. Vivas dans le Grand Soir :

« Le 18 septembre 2015, des extrémistes ouïgours (que le ministre sarko-socialiste Kouchner appela les "Yoghourts") habitants du Xinjiang, République autonome chinoise "géographiquement plus proche de Kaboul que de Pékin", armés de couperets et autres armes blanches, ont assassiné une cinquantaine de mineurs Han travaillant dans une mine de charbon. La chasse policière aux terroristes s’est soldée par la mort de 28 d’entre eux.

Alors que la Chine est sous le choc, Ursula Gauthier, correspondante de l’Obs à Pékin, nie le caractère terroriste du pogrom anti-mineurs puisque, à ses yeux, ce qui s’est passé au Xinjiang n’avait rien de commun avec les attentats parisiens de janvier et novembre : il s’agissait d’une réplique à la politique de la Chine qui brime ses minorités ethniques.

Le monde entier a exprimé son émotion après les attentats du 13 novembre à Paris. La Chine aussi, mais Ursula Gauthier décèle dans ce pays (et dans lui seul) une "arrière-pensée". Arrière-pensée qui vise ici à créer "un amalgame entre la lutte contre le terrorisme international et la répression contre la minorité ouïgoure, dans le Xinjiang".

Ces partis pris de la journaliste ont indisposé les autorités de Pékin et le visa de presse d’Ursula Gauthier ne lui a pas été renouvelé » [11]

Dans la même veine, Ursula Gauthier publie une entrevue avec Dikötter dans l’Obs du 18 août 2016, ce sinologue qui s’est rendu tristement célèbre en argumentant que l’interdiction de l’opium avait fait plus de mal que la drogue elle-même. L’historienne Kathleen L. Lodwick écrit à son propos qu’il s’agit d’un historien qui « voudrait nous convaincre que l’impérialisme n’était pas si mauvais que cela, et qu’au moins nous ne devrions pas les blâmer, dans ce cas les trafiquants d’opium qui ont amassé des fortunes, pour les problèmes sociaux créés » [12].

L’URSS auparavant et la Chine aujourd’hui ont des politiques très dynamiques de mesures compensatoires qui permettent aux minorités ethniques de rattraper progressivement leur retard économique par rapport à l’ethnie majoritaire. Ce n’est pas le cas de la France où les minorités ethniques venant des anciennes colonies ou du Tiers-Monde sont encore victimes de discrimination de la part de l’Etat.
Comme le montrent ces deux exemples de désinformation anti BRICS, il est clair qu’il faut commencer par unir les communistes autour d’une lutte résolue contre la guerre froide et non froide menée par les impérialistes occidentaux. Il faut aussi contraindre la France à commencer à réparer les dommages causés par son colonialisme et à tisser des liens gagnant-gagnant avec ses anciennes dépendances. Ce serait le début du processus FRA//BRICS.

FRA//BRICS ?

a) FRA = France.
b) Les deux barres obliques // = une voie pour une transition méthodique et réfléchie, politique et économique vers les BRICS.
c) BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, République d’Afrique du Sud) veut dire, dans les mots du président chinois Xi Jinping au congrès des BRICS à Oufa (Russie) « forger un partenariat axé sur quatre orientations fortes, à savoir la sauvegarde de la paix dans le monde, l’action en faveur du développement commun, la promotion d’une civilisation plurielle et le renforcement de la gouvernance économique mondiale » [13]. A part pour ceux et celles qui ne veulent rien voir ni entendre (comme notre ineffable sociologue Michel Wievorka), il est clair que les impérialismes occidentaux, en particulier les USA et l’UE, pratiquent un terrorisme d’Etat pour générer et amplifier des crises chez tous les BRICS, avec malheureusement un certain succès.

Leonardo Boffs [14], qui établit un lien organique entre théologie de la libération et marxisme, disait à propos du Brésil qu’ « il serait erroné de penser la crise actuelle au Brésil uniquement à partir du Brésil. Cette crise s’intègre dans l’équilibre des forces mondiales qu’est la soi-disant nouvelle guerre froide impliquant principalement les Etats-Unis et la Chine » [15]. Ce serait selon lui, un épisode déterminant de la guerre froide continuée qui oppose les États-Unis et l’Union Européenne d’un côté, à la Chine socialiste, aux BRICS et aux autres pays socialistes.

Il est, selon nous, absolument essentiel qu’un parti communiste comme le nôtre décide de quel côté de cette guerre froide il se situe. Pour parler clairement de cette question, il faut commencer par en parler tout court ! Dans le capitalisme mondialisé actuel, qui est en régression, il y a vraiment un risque réel de guerre chaude. Beaucoup d’économistes, même en France, pensent que les BRICS (alliés avec la CELAC et l’OCS) constituent les forces économiques montantes de la mondialisation [16]. Du point de vue politique, elles constituent le principal adversaire de l’impérialisme étasunien et de l’Union Européenne. Cela est aussi vrai en partie de la CELAC [17].

Enfin l’élargissement de l’OCS va dans le même sens [18]. Cela est particulièrement important à un moment où l’extrême droite et le fascisme progressent sans cesse dans l’Union Européenne.

Impérialisme occidental, Daesh et compagnie sont complices et les peuples victimes

Le célèbre et courageux journaliste John Pilger a bien expliqué comment, indépendamment des intentions des uns et des autres, l’impérialisme occidental et Daesh et compagnie sont objectivement plus partenaires qu’adversaires : « Initier une guerre d’agression… », dirent les juges du tribunal de Nuremberg en 1946, « c’est non seulement un crime international, mais c’est le crime international suprême, qui diffère des autres crimes de guerre en ce qu’il comprend tous les maux qui s’ensuivent ». « Si les nazis n’avaient pas envahi l’Europe, Auschwitz et l’holocauste n’auraient pas eu lieu. Si les États-Unis et ses satellites n’avaient pas initié leur guerre d’agression de l’Irak en 2003, près d’un million de personnes seraient encore en vie aujourd’hui ; et l’état islamique, ou ISIS, ne nous auraient pas soumis à sa sauvagerie. Ils sont la progéniture du fascisme moderne, sevrés par les bombes, les bains de sang et les mensonges qui sont le théâtre surréaliste que l’on appelle informations ». « A l’instar du fascisme des années 1930 et 1940, de grands mensonges sont diffusés avec la précision d’un métronome : grâce à des médias omniprésents et répétitifs, et à leur virulente censure par omission. La catastrophe libyenne en est un exemple » [19].

Conclusion

Nous pouvons conclure avec John Pilger « notre responsabilité est claire. Il nous faut identifier et exposer les mensonges irresponsables des faiseurs de guerre et ne jamais collaborer avec eux. Il nous faut réveiller les grands mouvements populaires qui ont apporté une civilisation fragile aux états impérialistes modernes. Plus important encore, il nous faut résister à l’endoctrinement au nom de notre esprit, de notre humanité, et de notre dignité. Si nous restons silencieux, la victoire leur est assurée, et la menace d’un l’holocauste plane » [20].

Le bel entretien de Rosa Moussaoui avec l’anticolonialiste Françoise Vergès, paru dans l’Humanité du 12 août 2016, et intitulé « Les peuples asservis privés des symboles de leur souveraineté » donne un bon exemple de ce qu’une France intégrée aux valeurs de la FRA//BRICS pourrait faire pour compenser par des mesures « gagnant-gagnant » (souvent mal nommées "discrimination positive") les oppressions du passé.

On se prend à rêver de ce que la FRA//BRICS pourrait faire pour Haïti, indépendante depuis 1804, mais toujours pas souveraine et encore asservie, avec la complicité de relais nationaux, aux impérialismes combinés et concurrents de la France, de l’UE et des États-Unis.

C’est ce que les outils de la FRA//BRICS nous permettraient de faire (avec, entre autres, une candidature communiste "fra//bricsienne" aux élections présidentielles de 2017). Travaillons avec ces outils pour unir les communistes dans la FRA//BRICS, cette version actuelle patriote et internationaliste du slogan de Lénine « Travailleurs de tous les pays et peuples opprimés, unissez vous » !

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