Un film
Sur une musique de Hans Eisler, le requiem Lenin, écrit sur commande du PCUS pour le 20e anniversaire de la mort de Illytch, mais jamais joué en URSS... avec un texte de Bertold Brecht, et des images d’hier et aujourd’hui de ces luttes de classes qui font l’histoire encore et toujours...
Ce que vaut vraiment Uber...
Les licornes loin du monde réel
En attendant, les « licornes » montrent à quel point le monde de la finance et le monde réel sont désormais loin l’un de l’autre. Il y a quelques jours, Uber est entrée en bourse et a immédiatement vu disparaître 20% de sa valeur de marché.
Même après ce déclin, l’entreprise est censée valoir 69 milliards de dollars. Le PDG a expliqué à ses employés et actionnaires que, même s’il y avait beaucoup de « possibilités » sur le marché, les investisseurs valorisent les actions en fonction « des profits qu’elles doivent générer dans le futur ».
Généralement, les investisseurs, étant des créatures tout à fait rigoureuses et astucieuses, multiplient simplement les profits actuels et s’attendent à ce que l’avenir suive plus ou moins la même voie.
Si Uber reste sur sa voie actuelle, cependant, elle finira dans le fossé... avec toutes les autres entreprises en faillite.
Elle ne génère pas le moindre profit – uniquement des pertes. Elle ne crée pas de richesse : elle la détruit, au rythme de quatre milliards de dollars par an, ce qui, avec un PER raisonnable de 10, met la valeur de l’entreprise à MOINS 40 milliards de dollars.
Ce gouffre – entre la valorisation de 69 milliards de dollars établie par l’industrie financière et nos MOINS 40 milliards de dollars basés sur les revenues de l’économie réelle – sera comblé un jour.
Personne ne sait quand la correction viendra – mais elle devrait être amusante à regarder... de loin, par prudence.
Voir en ligne : sur la chronique agora, site ultra-libéral
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