Pour un printemps de la politique...

, par  CN46400

Le 18 août 2018 à 22:43, par CN46400 En réponse à : Pour un printemps de la politique...

OK c’est du lourd cet article, sauf que tant de mots sans parler de de la classe ouvrière (les salariés qui fournissent le travail manuel, et récoltent la fatigue), ni du prolétariat (ceux qui, sous diverses conditions, doivent travailler pour vivre), ni, (enfin, presque pas), de la bourgeoisie qui, quelque soit le sexe du capitalisme considéré, collecte, toujours, et avec un minimum d’efforts, la plus value.
Enfin, désolé, mais à moins d’extraire la bourgeoisie du peuple, mais il faut alors le préciser, il est ridicule de parler de « dictature du peuple ». Sauf à prendre, encore, de la distance sur Marx, l’état est toujours un moyen, pour une classe de faire prévaloir ses intérêts sur ceux d’une autre. Ce n’est pas parce que le PCC, pour des raisons apparemment politiciennes, parle ainsi, qu’il faut adopter une formule qui n’a, chez nous, qu’un objet ; faire oublier le concept de Marx-Engels de dictature du prolétariat qui, en 56, fût employé par Kroutchev pour expliquer les crimes de Staline, et du même coup, d’atténuer sa propre responsabilité et celle de son groupe. Parce que, de 1927 à mars 53, que je sache, Staline a toujours trouvé une majorité pour le soutenir.
Pour moi, le stalinisme ne peut, d’ailleurs, se réduire à la personne de Staline, ou de son culte. C’est un système qui, par l’autarcie et une bonne part de contrainte, prétendait construire, avec les moyens du bord, une société socialiste suffisamment radieuse pour attirer le reste du prolétariat mondial. Cette démarche, malgré la victoire de 1945, a, globalement, échoué.
La dictature du prolétariat, immense majorité faut-il le rappeler, est donc incontournable. Reste à installer, dans le prolétariat, une démocratie concrète et efficace....

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