le marteau et la faucille nous identifient. Il suffisait de voir l’emblème sur les affiches (électorales, entre autres) pour identifier le PCF au premier coupe d’oeil. Deuxio, le respect de la mémoire de ceux qui l’ont utilisé au cours de l’Histoire et qui nous ont conquis tout ce dont le peuple français se laisse dépouiller. Avec la complicité involontaire des dirigeants actuels du PCF. Quand on s’acharne à ne pas valoriser le travail des ministres communistes, les hommages à Ambroise Croizat, etc... Quand ils ne lancent jamais de campagne nationale contre les licenciements ; le dernier en date remonte aux P’tits Lu de Calais, il y a quinze ans au moins. Florange, Psa Aulnay, Sanofi, La Redoute, etc... Le PCF d’aujourd’hui NE SERT A RIEN, je l’appelle APQ : Action Pas Question .
Les gens ne peuvent pas sortir la tête du brouillard. Il manque l’essentiel : LA PERSPECTIVE . YVAN LAVALLEE a bien expliqué dans son petit bouquin ; programme vs projet. « Tous producteurs associés », comme Marx conclut son Manifeste ; c’est tellement logique, du bon sens. Les Scops sont là pour attester de la valeur du projet. Le programme, le capitalisme arrive toujours à s’en accommoder ; la preuve : 1981, le programme commun, etc...
La nationalisation de toute l’économie : de la multinationale à l’artisan, tous en capacité de diriger soi-même et le pays. (Et les artisans ne sont pas contre ; ceux auxquels j’en parle, et moi-même : trente ans petit patron, avec ses nuits blanches, les affres du chiffre d’affaire, etc...
Les objections des communistes sont générées par la peur. Ou la peur supposée des gens à l’égard des pays de l’Est. L’implosion de l« URSS vient de très bien être expliquée par QUEERAN, (voir la vidéo), un américain qui a fait le boulot dont aurait du se charger les dirigeants du PCF, mais ouat ! quand on ne croit plus dans le Parti et le Communisme, on laisse tout aller à vau-l’eau, au gré des alliances électorales et autres combines du genre Front de Gauche Mélenchonné . Kroutchev, puis Brejnev ont introduit le ver dans le fruit, à savoir, du privé, du capitalisme, qui a fini par les bouffer, avec ce corolaire : la corruption dans le parti, dont le fils Brejnev a été le symbole. Andropov a tenté de remettre les choses en place ; sa disparition rapide n’a pu endiguer l’arrivée de la deuxième couche avec Gorbatchev. Un jeune militant, qui a reçu mon envoi de la vidéo, m’a remercié en me disant : »à présent, on va pouvoir répondre aux anticommunistes".
Les militants n’ont jamais été armés pour répondre aux attaques incessantes contre le socialisme ; paralysés par la peur d’avoir à se justifier dans leur boîte avec Jaruzelsky, Solidarnosc etc....Par manque d’analyse, manque de formation, ignorance des textes de Marx, Engels, Lénine. Aujourd’hui, c’est la trouille de parler de la propriété ; une prof de maths qui, hier soir, explose de rire quand je lis à l’AG, un paragraphe rappelant le statut de la CGT de 1905 préconisant la suppression du patronat et du salariat. Des notions à des années-lumière des membres du Parti d’aujourd’hui.
Moi, j’ai appris le marxisme à l’Université Nouvelle et je constate que par manque de rappels et de formation continue dans le Parti, j’ai carrément oublié certains fondamentaux. Alors, celles et ceux qui n’ont jamais mis le nez dans un bouquin marxiste, bonjour les dégâts !
Pour les municipales, j’ai demandé à l’Assemblée des cocos d’Annecy de répondre à l’attente des gens attestée par un sondage relaté dans l’Huma de novembre ou décembre : 50% des gens estiment que les municipalités devraient se mobiliser pour l’emploi. J’ai imaginé la création de coopératives municipales ; les activités à créer ne sont pas difficiles à trouver : horlogerie, matériaux isolants, pas besoin de créer des haut fourneaux, retrouver la ville que l’on a connu, où on allait au boulot en vélo, ou à pied ! Mais, je me heurte aux traditionalistes dévidant le chapelet habituel des manques ceci-manque-cela.
Le tract, déjà prêt, est intitulé « l’humain d’abord à Annecy », le mot communiste est invisible !! comme au Conseil Régional dans le bulletin du Front de Gauche. Piloté par Gilles Ravache, Conseiller Régional. Je me demande vraiment si je vais continuer à perdre mon temps dans ce parti, auquel j’appartiens depuis 1958 !
Le parti a pourtant un boulevard devant lui, mais les conducteurs sont déjà dans le fossé. Quand un « dirigeant » comme Bessac nous sort :« on était des moutons, on est devenus des chats », l’analyse marxiste devra ajouter un chapitre animalier à sa table des matières !!! Reston optimistes quand même. Salut les amis.