Mais quel est ce faux débat mis en scène autour d’un président au milieu d’une salle avec une petite centaine de (...)
Appel de l’Association Nationale des Communistes
Notre pays est malade.
Malade de ses millions de travailleurs privés de travail
Malade de la misère qui s’insinue et se propage dans la population
Malade de ses jeunes générations privées d’avenir
Malade de ses politiques de racisme et de stigmatisation véritables armes de division et d’exclusion massives
Malade d’une vie politique égoïste, affairiste et tyrannique
Malade d’un pouvoir hégémonique détenu par l’oligarchie financière.
Un sentiment d’abandon social, économique et culturel se répand dans nos villes et nos campagnes.
Les causes ?
Un capitalisme de plus en plus exploiteur, parasitaire, prédateur, de plus en plus porteur d’aliénations et de dominations dans un monde où les 1% plus riches ont autant d’argent que le reste de la planète.
Les grands espaces dits de « libre échange » des marchandises (au détriment des hommes et des productions locales) et dont l’union européenne est une illustration.
Les politiques menées depuis plus de 30 ans au service du capital aggravent les inégalités et appauvrissent une grande partie de la population alors que d’immenses besoins restent insatisfaits
Les conséquences ?
Ces mêmes choix et ces mêmes politiques, du PS aujourd’hui, de la droite hier, enfoncent notre pays dans les guerres, l’asservissent à l’OTAN et à l’UE et encouragent la montée du fascisme. Ils provoquent colères et dégoût, et plus de 20 millions de citoyens refusent les choix politiques proposés. Ils s’abstiennent ou votent BLANC et constituent ainsi le plus grand parti de France. D’où la crainte des milliardaires d’un sursaut populaire.
D’où leur volonté de restreindre les libertés, de créer un climat de peur pour éloigner toute velléité de protester, de s’opposer, de s’insurger. D’où la loi sur l’état d’urgence.
Que faire ?
Contrairement à ce qui a pu exister dans le passé même avec des défauts et des erreurs, le point de vue communiste ne s’exprime plus et donc ne pèse plus au plan national laissant le peuple désarmé face au capital.
Il est indispensable d’ouvrir une perspective d’espoir et en premier à celles et ceux qui souffrent le plus du capitalisme.
Nous affirmons que le peuple doit avoir la maitrise des secteurs clefs de l’économie ce qui suppose un développement et une démocratisation sans précédent des services publics. Ce faisant, nous voulons redonner sens à la NATION, à la souveraineté populaire, à des échanges internationaux qui en finissent avec le pillage des pays du sud. Nous refusons les guerres et l’impérialisme. |
Nous appelons toutes celles et ceux qui veulent plus d’égalité entre les êtres humains et les peuples à nous rejoindre, afin de se projeter ensemble dans un avenir de progrès social et de paix pour reconstruire collectivement un véritable projet communiste du XXIème siècle.
L’ANC n’est pas une nouvelle écurie électorale mais un « incubateur » d’idées nouvelles à inventer et mettre en œuvre ensemble. La société change. Le capitalisme se transforme. Sans prétendre être une « avant-garde éclairée », nous voulons que l’action et l’expression communistes ne soient pas à la traîne de cette gigantesque mutation.
L’avenir du pays dépend de notre capacité à unir toutes les forces de progrès, nous comptons sur toi !
"Voyageur, le chemin ce sont les traces de tes pas, c’est tout.
"Voyageur, il n’y a pas de chemin ; le chemin se fait en marchant.
"Et quand tu regardes derrière toi, tu vois le sentier que jamais tu ne dois à nouveau fouler."
Antonio MACHADO.