A Mantes-la-Jolie, la municipalité de droite a célébré le 8 mai 1945, square Brieussel, là où un monument a été érigé « (...)
Pierre Laurent dans le rhône, rude journée pour le secrétaire national !
La direction le reconnaît : elle veut Mélenchon et a depuis longtemps décidé avec le PG et la gauche unitaire. Et si elle n’avait pas le dernier mot ?
Il faut bien qu’il l’avoue ! Devant des militants -favorables ou pas au Front de gauche- qui se demandent pourquoi les communistes ne désigneraient pas leur candidat, Pierre Laurent crache le morceau : Le PG et la gauche unitaire, c’est à dire quelques dirigeants politiques, ne l’accepteraient pas et rompraient l’union.
Il reconnait ainsi que les choses ont été tractées il y a bien longtemps -entre autres par Marie-Georges Buffet-... et théorise une fois de plus l’effacement nécessaire du PCF au nom du rassemblement.
Pas question de se battre, de faire bouger les choses avec des partenaires qui sans nous, n’existent quasiment pas dans la réalité de la société française !
Un peu coincé devant des militants pas du tout d’accord, il en appelle à l’histoire du parti, le front populaire, la résistance et finit par dire que présenter un candidat à la présidentielle, ce n’est peut-être pas une obligation.
Il le reconnait, imposer Mélenchon aux communistes va être dur ! Il faudra que la minorité accepte et rester unis.
Les communistes n’auront donc pas à choisir un candidat mais à se prononcer sur une unique proposition de la Conférence nationale.
Et oui, Pierre, il faudra rester unis. Cela vaut pour toi. Et si les communistes, majoritairement, refusaient de marcher dans la combine ?
Qui dit que les millions d’électeurs qui ont voté pour des candidats communistes aux cantonales ne seraient pas heureux de cette nouvelle ?
Rien n’est réglé et tous ceux qui veulent un candidat communiste peuvent se rassembler pour changer la feuille de route.
Le printemps va être chaud pour ceux qui décident sans les communistes !