ET MAINTENANT, LE TOUT-ANGLAIS SANS LES ANGLAIS ? Ou le ridicule achevé de l’Union européenne – par Floréal

, par  Viriato

Le 30 juin 2016 à 07:43, par Viriato En réponse à : ET MAINTENANT, LE TOUT-ANGLAIS SANS LES ANGLAIS ? Ou le ridicule achevé de l’Union européenne – par Floréal

Ce sera le « chacun pour soi » au sein de l’UE.
Et la course pour piquer « les parts de marché » en Europe aux British. Entre vautours, pas de pitié.
En fait, et vu le poids relatif de chaque économie, c’est le capitalisme allemand qui va être avantagé. D’ailleurs il reprend encore plus ses caractéristiques propres. Et qui a une ambition mondiale, voir ses tendances vers l’expansion vers l’est et le Caucase et ses rapports avec la Chine. Sans parler de sa domination sans partage dans le reste de l’Europe. Celui qui fabrique des marchandises, s’impose en dernier instance. Celui qui s’amuse avec la finance, perd.
Un capitalisme allemand qui nécessairement va se militariser pour soutenir « sa place relative dans le concert mondial » comme l’a dit Steinmayer le ministre SPD d’Affaires Etrangères.
Il va dominer ou en faisant une alliance avec les pays nordiques si les capitalistes français se rebiffent (et s’allient à leur tour avec les capitalistes du sud de l’Europe) ou en imposant sa loi par la BCE si les capitalistes français se soumettent (il y a des précédents historiques de cette deuxième possibilité, voir Vichy).
Il se met en place un scénario qui a conduit aux deux guerres précédentes. Naturellement les USA ont leur mot à dire. Donc, les contradictions Europe (comprendre Allemagne) US vont s’intensifier.
Le « porte-avions » US au sein du continent, la Grande Bretagne vient de se saborder pour essayer une politique capitaliste propre. Dommage pour les gringos, ils perdent un appui important.
Les Russes se taisent mais jubilent de voir le front anti-russe en mauvaise posture, mais encore, les capitalistes russes doivent craindre une nouvelle « Ost-Politik » allemande cette fois-ci moins « amicale ».
Les pièces de l’échiquier mondiale retrouvent des couleurs sinistres qu’on à déjà connu.
Les conflits antérieurs, tant au Pacifique comme en Europe se posent de manière fâcheusement semblable.
Et comment « sortir par la gauche » si la gauche ne sait pas s’unir même pour proposer un programme politique pour le mouvement ouvrier et social qui a débuté contre la Loi Travail ?
La gauche laisse la place libre à...Mélenchon sur la « gauche » et à la droite.
Commençons par proposer une alternative politique aux gens avant de les accuser de pencher à droite. Mais quelque chose de crédible, avec un appui minimal de forces, une « masse critique » suffisante pour pouvoir attirer les travailleurs, cherchant à rassembler tous ceux qui peuvent être ressemblés sur une alternative politique communiste et populaire.
Le jour du bilan, cette responsabilité des groupes communistes sera pointée du doigt si elle ne parvienne pas à forger une plateforme politique d’ensemble et de nature communiste.

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