Une nouvelle orientation pour le PCF, un nouveau parti, un Front Populaire

, par  Xuan

Le 30 janvier 2016 à 23:52, par Xuan En réponse à : Une nouvelle orientation pour le PCF, un nouveau parti, un Front Populaire

 Le Front Populaire est historiquement marqué par l’alliance avec un parti socialiste déjà vendu au capital depuis 1914, mais dont la base sociale était encore populaire, ce qui n’est plus le cas.
Sur le fond, tu parles d’un front des classes populaires et cette expression serait plus juste, opposée à un front des notables de gauche. Elle correspondrait aux besoins réels de la classe ouvrière, des chômeurs, des paysans pauvres et d’autres catégories sociales écrasées par le CAC 40.

 La notion de « capitalisme mondialisé » reflète la généralisation de ce mode de production à la quasi-totalité du monde. Mais elle ne rend pas compte des contradictions entre pays impérialistes et dominés ou émergents, entre l’hégémonie US et le reste du monde, entre les pays capitalistes eux-mêmes, ainsi que des contradictions entre pays pauvres ou émergents. Contradictions qui sont causes des guerres. Dans le « capitalisme mondialisé » l’impérialisme français se dilue, et Hervé a raison d’insister là-dessus.
On ne peut pas dire non plus que « Le capitalisme mondialisé détruit des états » quand ce sont certains états qui en détruisent d’autres, non pas dans l’intérêt général d’un capitalisme universel mais dans l’intérêt particulier de certains monopoles capitalistes, ce qui existait déjà du temps de Lénine. Par exemple les accords secrets de Sykes-Picot du 16 mai 1916, entre la France et le Royaume-Uni, prévoyaient le partage du Proche-Orient à la fin de la guerre en dépeçant l’Empire ottoman.
Lors du bombardement de Gaza, alors que Hollande paradait à Vassieux-en-Vercors le parallèle entre la résistance française et celle palestinienne était apprécié par les manifestants arabes.

« la république Française comme compromis historique de la bourgeoisie avec le peuple, dans le cadre du démontage de cette république par la dictature européenne » ne s’articule avec rien parce que La France n’est pas occupée par l’Allemagne et que la dictature européenne c’est aussi le lobbying de la bourgeoisie française et de sa république, à Bruxelles.

 Enfin je ne vois pas où sont les « succès de Melenchon, Tsipras ou Iglesias ». Sauf le dernier, Julio.

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