Introduction du dimanche 30 juin sur les questions de coordination nationale

, par  Paul Barbazange

Le 6 juillet 2013 à 15:07, par Paul Barbazange En réponse à : Introduction du dimanche 30 juin sur les questions de coordination nationale

Je viens de relire l’intervention liminaire de Charles lors de la dernière matinée des Assises. La richesse et le volonté de rassembler sont patentes, je m’y retrouve.

Je tiens cependant à rappeler mes réactions immédiates ( trop sensibles peut être !) la relecture au calme du texte ne leur enlève pas toute pertinence.
J’ai fait remarquer et je parle de mémoire avec comme seule aide les quelques notes que j’avais griffonées sur mon cahier :

Un : Charles ne mentionne pas le réseau « Faire vivre et renforcer le PCF » parmis les forces présentes, ayant contribué au contenu des Assises. Ce n’est pas juste. 6 membres sur les 8 élus au CN du PCF sur la base d’un texte d’opposition , très complet, ferme, ayant reçueilli près de 3.000 voix dans toute la France en janvier 2013 pouvant servir de référence à bien des réflexions de communistes ont choisi d’être présents à nos Assises. Un 7 ème est retenu par sa fête départementale et s’est fait représenter.
C’est un bon point pour tous. Je remarque que leurs interventions portent une certaine diversité, ce n’est pas une classification stérile même si elle est hérité de l’histoire, de notre histoire, « dedan-dehors » qui nous différencie, ce sont des réponses diverses à des questions lourdes. Différences qui perdureront certainement quand nous aurons largement contribué à la réunification de la pensée et de l’action communiste. Celà a été explicitement rappelé par des participants.
Deux :  : Dans le même ordre de réflexion, ce n’est sans doute pas un hasard si la première initiative qui va nous permettre de continuer après ces Assises aura lieu à la fête de l’Huma , l’ évènement s’impose à nous. En dépit des efforts contraires d’une bonne part de la direction, ce journal , sa diffusion, sa fête restent un moment fort de l’action communiste en France.

trois : Je profite de cette intevention pour souligner le caractère exceptionnel de la situation du communisme français en Europe, peut être dans le monde. Ici et maintenant, contre la volonté de la direction clairement exprimée depuis le milieu des années 90 (R. Hue) nous avons maintenu la forme parti contre vent et marées. Je me souviens de débâts, de combats homériques. Qui plus est maintenu l’appellation Parti Communiste Français que la direction collective a tenté de faire disparaître définitivement en novembre 2008 lors d’une rencontre des secrétaires et animateurs de sections.( Depuis d’ailleurs il n’y a plus eu d’assemblées de ce type !)
Cette bataille là et elle a un sens c’est nous tous qui l’avons gagnée où que nous militions pour un communisme organisé et rassemblé.
Et je terminerai ce rappel par un élément que je n’ai pas donné à ce moment là mais à un autre moment des Assises, toujours sur la question « dedans- dehors », si aujourd’hui je suis membre du PCF, de sa direction, si j’y consacre beaucoup d’énergie, ce n’est pas parce que je croirai que c’est là que se refera l’unité du mouvement communiste français.
Le lieu et le moment seul l’avenir le dira. C’est parce que je sais d’expérience que parmis les 110 000 adhérents revendiqués, les 70 000 côtisants les 30 000 ayant participant au vote de ce congrès il reste de très nombreux militants communistes nécessaires au « Communisme à la française » de demain. J’emploie exprès le terme de communisme à la française, c’est aussi venu dans les débats avec la question de la Nation.
Rien ne m’empêchera de travailler à ce qu’ils ne se trouvent pas en déshérence.
Je pense que ce que nous avons fait depuis trois ans aux rencontres, cette année aux Assises y contribue aussi. Continuons.
Paul Barbazange.

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