Mais quel est ce faux débat mis en scène autour d’un président au milieu d’une salle avec une petite centaine de (...)
35ème congrès : intervention d’Armand Lecoq, section de Béziers
De l’impact de la cellule dans le développement de l’activité révolutionnaire du PCF et de son rayonnement
Le congrès de Martigues en avait décidé la disparition. Et pourtant, la cellule est le centre de la vie politique, de l’éducation populaire, de l’activité révolutionnaire de notre parti communiste. Collectif de discussions, de confrontations aussi (d’engueulades fraternelles), source d’initiatives et d’agitation du quartier, du village ou de l’entreprise, lien entre le parti et le peuple, la cellule peut et doit revenir au centre de nos préoccupations militantes immédiates.
Comme appui, mais aussi comme contrôle de nos dirigeants et de nos élus, comme aides et forces de propositions et d’actions, la cellule est l’élément indispensable pour étendre et faire partager ou discuter nos propositions, pour reconquérir notre influence et la conforter, de même que pour faire remonter les attentes et les idées qui traversent notre peuple.
J’ajoute aujourd’hui que c’est à partir de la cellule que peut s’élaborer l’expérience nécessaire afin de mettre en place d’une manière efficace et durable notre stratégie de rupture avec ce système de voyous, pour lui substituer une société socialiste, la seule réponse sérieuse en cette période de déliquescence économique et politique que nous vivons tous.
Le journal de cellule, les porte-à porte, les pétitions, le CDH et ses ventes de masses… le lien direct avec tous les adhérents, par la remise du timbre et de la carte, les réunions et discussions dans le quartier ou l’usine, tous ces éléments créent le rapport de forces indispensable pour asseoir notre influence et ouvrir de nouvelles espérances. Nous avons perdu ces contacts précieux et on en mesure mieux aujourd’hui les graves conséquences pour notre influence. Il est temps d’arrêter la destruction de l’outil révolutionnaire que doit être le parti communiste français. Je suis persuadé qu’ici, nous le voulons tous.
La cellule des enseignants de Béziers se nourrit de ces pratiques. Forte de ses 13 adhérents, elle a fourni quatre candidats aux dernières cantonales. Elle se réunit tous les mois, au siège de notre section et régulièrement, ce sont plus de cinq cents lettres individuelles qui sont distribuées nominativement à tous les enseignants de Béziers et du biterrois. C’est précieux pour la vie politique locale, et cela porte ses fruits. De nouvelles adhésions au parti, des actions collectives pour, par exemple, populariser le projet de loi sur l’éducation nationale que notre parti avait présenté à l’assemblée, réunion animée à Béziers par François Liberti, alors député de la ville de Sète, une action de masse dans un amphi de la fac de lettres de Béziers sur les méthodes d’enseignement de la lecture que le ministre voulait nous imposer, une section syndicale du SNUIPP influencée par nos militants, de nombreux grévistes dans l’éducation nationale… par l’activité de notre cellule, nous connaissons une audience importante dans le monde enseignant du biterrois.
Camarades, il faut réinstaller les cellules dans notre vie militante, partout où nous le pouvons. C’est vraiment indispensable !