Un film
Sur une musique de Hans Eisler, le requiem Lenin, écrit sur commande du PCUS pour le 20ème anniversaire de la mort de Illytch, mais jamais joué en URSS... avec un texte de Bertold Brecht, et des images d’hier et aujourd’hui de ces luttes de classes qui font l’histoire encore et toujours...
Mélenchon récidive...
Le 10 mars 2011, Jean-Luc Mélenchon, député au Parlement européen, approuvait une résolution qui, à propos de la Libye, déclarait :
« Les gouvernements de l’Union européenne doivent se tenir prêts pour une décision du Conseil de sécurité des Nations unies concernant des mesures supplémentaires, y compris la possibilité d’une zone d’exclusion aérienne » [1].
C’est ainsi que Mélenchon, prétextant une mythique « révolution », a cautionné les bombardements qui ont meurtri la Libye et son peuple pendant plusieurs mois et qui ont conduit à l’instauration d’un régime d’intégristes religieux à Tripoli.
Aujourd’hui, Mélenchon récidive avec la Syrie [2].
Même aveuglement qui consiste à qualifier de « révolution » les évènements qui ensanglantent la Syrie alors que la presse française commence timidement à révéler que nombre de « rebelles » sont des volontaires étrangers entraînés et armés par les services spéciaux occidentaux (dont la DGSE française) avant d’être infiltrés pour combattre l’armée gouvernementale syrienne.
Ignorer ce « détail », permet à Mélenchon de se prononcer contre une intervention de la France en Syrie alors que cette intervention est déjà effective - par mercenaires interposés.
Par ailleurs, Mélenchon n’a pas un mot pour condamner la politique des États-Unis et de ses vassaux dans la région. En revanche, il s’en prend à la Russie et à la Chine dont il interprète l’opposition à une nouvelle agression militaire sous couvert de l’ONU comme un soutien inconditionnel à Bachar Al-Assad.
Enfin, à l’instar de Hollande et de Fabius, Mélenchon ferme la porte à une solution négociée (qu’il n’évoque même pas) en posant comme préalable le départ du chef de l’Etat syrien.
En escamotant les responsabilités des États-Unis et de la France dans les affrontements qui ensanglantent la Syrie, Mélenchon est de ceux qui rendent impossible l’émergence d’un vaste mouvement anti-guerre, comme cela avait été encore possible pour l’Irak en 2003.
Jean-Pierre Dubois, le 30 août 2012
Tiré de son blog Le petit blanquiste
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