Arguments dans le débat nécessaire sur l’Euro

, par  Xuan

Le 26 juillet 2013 à 00:03, par Xuan En réponse à : Arguments dans le débat nécessaire sur l’Euro

Salut Robert,

poursuivons le débat « dans la Drôme », comme tu dis.

En effet la dette s’alourdit toujours plus en Europe, au point que même aux Echos on envisage de la passer à la trappe.

Des économistes s’interrogent aussi sur l’utilité de ce qu’ils appellent la « dévaluation interne », c’est-à-dire la baisse des salaires et des pensions, et envisagent la « dévaluation externe » ou dévaluation tout court, soit de l’euro, soit de la monnaie nationale après une sortie de l’euro.

Mais il faut préciser dans quelles conditions peut s’effectuer la sortie de l’euro :

1 - La sortie de l’euro dans le cadre du socialisme et sous l’autorité du pouvoir prolétarien, avec tous les garde-fous et mesures de « salut public » et de rétorsion « dictatoriales » qui s’imposent.

2 - La dévaluation de l’euro, ou bien le retour au franc et sa dévaluation, dans le cadre du capitalisme.

Ici, la finalité de l’opération est de favoriser la compétitivité des entreprises exportatrices, principalement le CAC 40.
Pour cela au lieu de baisser directement les salaires réels, une dévaluation de 25 %, provoque une baisse relative des salaires par la hausse des prix des produits importés et une hausse des profits à l’export.
La suppression de la TICPE – à condition qu’elle soit appliquée - permettrait d’amortir (et non d’annuler) la hausse du prix de l’essence mais avec un effet bien moindre pour le fuel domestique et pour les transports qui en sont partiellement exonérés (pêche, transport fluvial, transport public, agriculture, transport routier, etc.).
La hausse des prix ne s’applique pas qu’aux carburants mais à l’ensemble des marchandises importées, de façon à développer la production française, mais en définitive sur le dos des salariés.

Après on peut toujours envisager des mesures drastiques pour maintenir le niveau relatif des salaires, hausser le SMIC, bloquer les prix, réquisitionner, punir la spéculation, nationaliser les banques, contrôler les marges des importateurs, etc. à la fin ça nous ramène au cas n° 1 :

La sortie de l’euro dans le cadre du socialisme et sous l’autorité du pouvoir prolétarien.

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