A Mantes-la-Jolie, la municipalité de droite a célébré le 8 mai 1945, square Brieussel, là où un monument a été érigé « (...)
Tout chambouler ? Chiche !
Macron veut tout chambouler pour mettre la France et ses habitants au service d’une accumulation capitaliste boulimique.
Il veut sélectionner les étudiants, livrer les jeunes au patronat, brimer les chômeurs, précariser et soumettre les salariés du public et du privé, racketter les retraités pour en faire de « la chair à saucisse » pour les capitalistes.
Il veut tout privatiser et réduire les services publics et la protection sociale à l’indigence pour satisfaire les appétits des grands groupes capitalistes.
Il veut tout casser pour que tout continue mieux qu’avant pour la poignée de milliardaires qui l’a mis au pouvoir. Il utilise les pouvoirs exorbitants que lui donne la Vème République pour mener à bien leurs projets. Son entreprise est suicidaire.
Nous savons tous déjà vers quel type de société cela nous conduit : une société plus violente, plus inégalitaire, liberticide au service d’une accumulation capitaliste jamais rassasiée, gonflée comme un ballon de baudruche prêt à exploser.
Cette offensive inédite dans notre pays des classes possédantes a besoin d’une riposte globale, syndicale et politique de notre peuple à la hauteur de cette révolution conservatrice. Nous ne pourrons en faire l’économie sous peine des pires catastrophes.
Puisque ces messieurs veulent une révolution… alors chiche ! Que notre peuple lui serve la sienne !
A la violence du Capital opposons la force puissante et déterminée du monde du travail. Nous ne demandons pas la lune. Nous voulons simplement vivre dignement de notre travail et donner à tous nos enfants le meilleur de ce que les immenses progrès de la connaissance humaine permettent. Mais ce "simple projet" à un prix politique élevé : débarrasser notre société des parasites qui la dirigent et une nécessité démocratique exigeante celle de prendre en main la destinée de notre pays.
Cela ne peut passer que par une maîtrise publique et sociale des moyens de production, d’échange et d’information, des richesses produites et du travail qui les crée. Nous n’en sommes pas là. Mais le mécontentement monte de toutes les mailles de la France du travail. Il s’exprime par des luttes multiformes et quoiqu’on nous en dise, nombreuses. Il leur manque la cohérence d’un projet politique. Rien de mieux que la lutte pour le faire mûrir.
Faisons confiance à notre peuple. Les classes dominantes feraient bien de se méfier : à force d’agiter le chaudron il pourrait bien déborder !
Christian Harquel