Un communiqué commun, signé par plus de cinquante collectifs, syndicats, associations dénonce la répression accrue (...)
Luttes de classes en France en 2013
Se libérer de l’Union Europénne, construire un socialisme pour la France
Tract de la manifestation du 9 avril
Après la manifestation ?
On a connu les grandes manifestations de 2009, les grands meetings des présidentielles... Mais pourquoi cela ne se traduit-il pas en forces organisées ? Pourquoi les grands patrons restent-ils dominants ?
Il faut dire la vérité. Les manifestations sont utiles quand elles aident à renforcer les organisations de lutte sur le terrain, les capacités d’agir dans chaque entreprise et quartier. Le printemps des places occupées ne suffit pas face aux forces organisées du patronat. Travailleur, organise toi, aide-nous à reconstruire le PCF !
Que faut-il balayer ?
Ce ne sont pas les formules médiatiques qui font les mobilisations, mais l’organisation concrète avec les travailleurs partout en France pour poser à grande échelle la question de qui décide des investissements, des choix industriels, du niveau des salaires. Il ne s’agit pas de "nettoyer" l’état, de trouver des dirigeants "propres", mais de changer la classe sociale qui dirige l’état !!
Un « accord historique » !
C’est un « coup de poignard dans le dos de tous les salariés », la pire loi votée contre le droit du travail. Pas un précaire ou un chômeur en moins, mais pour amadouer les patrons, CDI intermittent, mutations forcées, baisses de salaires contraintes, moins de protection pour les salariés, moins de prud’hommes, moins de critères sociaux pour les licenciements, complémentaires santé livrées au privé...
Les salariés ne comprennent plus que l’Etat, le Gouvernement, ne les protègent pas. Les luttes et les résistances s’organisent dans les entreprises avec des conflits durs mais responsables, longs mais trop isolés les uns des autres.
Les travailleurs interpellent l’Etat pour protéger l’emploi en France en exigeant la nationalisation comme à Arcelor, l’aide à la création d’une SCOP à Fralib, le développement d’une filière industrielle cohérente à Bosch, Goodyear ou PSA, la chasse aux patrons mercenaires à Veninov, Arkema et tant d’autres, y compris dans les petites entreprises.
Il faut tirer les leçons de ce gouvernement PS-Verts sourd à ces revendications et qui aggrave avec l’ANI le rapport des forces entre travail et capital.
Il faut tirer les leçons de cette fuite en avant dans une intégration européenne qui détruit les compromis sociaux de l’après-guerre en nous imposant les plans de restructuration qui ont détruit tant d’économies du Sud...
Il faut tirer les leçons du succès du NON de 2005 bafoué par la gauche et la droite ensemble, de la fracture politique qui s’aggrave avec l’abstention majoritaire...
Il ne suffit pas de s’indigner !
Un coup de balai de la corruption suffit-il ? Mais il ne suffit pas de changer les hommes, il faut changer de système. Or, ils peuvent tous jouer l’indignation, dénoncer les fraudeurs, lancer l’opération mains propres... pour un temps ! C’est le piège des batailles médiatiques sans travail de terrain pour donner confiance aux travailleurs dans leur force !
Oui, il faut exprimer la colère, mais il faut aussi la conscience de la nécessité d’une rupture, avec les institutions, comme avec tous les pouvoirs économiques, politiques et sociaux.
O r g a n i s e z - v o u s !
La déliquescence du pouvoir avec les affaires, le cynisme de la classe dirigeante peut produire le pire. Coté pouvoir avec la fuite en avant dans une dictature européenne niant même ses traités pour imposer la domination des oligarchies. Coté peuple avec la désespérance et le fascisme. C’est le capital qui est le vrai pourvoyeur de corrompus.
C’est au capitalisme qu’il faut mettre fin, et il faut pour cet affrontement une organisation, un parti de combat, populaire et rassembleur.
Reconstruisons le grand PCF dont nous avons besoin pour retrouver la cohérence entre luttes, idées et élections.