Je n’ai pas compté, mais nous devions être entre quarante et quarante cinq camarades vendredi, puis samedi. Était présent la seconde journée et a participé à la discussion et au vote, notre secrétaire national.
Dans l’ensemble, voici ce que l’on a pu faire adopter nous et d’autres camarades.
Les statuts :
Le maintien des 4/4 de la cotisation des adhérents.
La possibilité d’un règlement intérieur a été repoussée.
Les amendements :
Dès que le mot socialisme apparaissait dans nos propositions d’amendements, ces derniers étaient refusés parce qu’à ce terme, on lui préfère « humanité » voire rien.
Il a fallu retirer d’un amendement sur le printemps arabe, le terme « religieux » placé à côté « d’obscurantisme ». Le terme « anti-laïc » a été âprement discuté parce que, pour quelques camarades, ce serait « culturellement occidental ». Heureusement, il est resté dans l’amendement.
J’ai défendu et argumenté l’amendement suivant :
« L’issue : rompre avec le capitalisme, aller vers le socialisme ». Arguant qu’il me paraissait naturel qu’un parti comme le PCF se donne un objectif. Comment convaincre, si nous-même ne savons pas où nous allons ?
Mais le « socialisme » ne serait pas à l’ordre du jour, « tout est ouvert », « le monde change, nous devons être à l’écoute » etc.
Autre amendement que j’ai défendu : « un processus de changement crédible et ambitieux, visant à rompre avec les logiques du système pour aller vers un système mettant l’être humain et l’environnement au cœur des priorités, le socialisme ». L’amendement a été rejeté à cause toujours de « socialisme ». Un camarade a dit que ce serait retourner en arrière avant 1920. L’URSS a échoué, donc ce terme est à revoir et nous avons tout le temps de trouver autre chose.
Nous avons été seulement deux (Gilles et moi) à rejeter et à voter contre le texte amendé de la base commune. Il y a eu quelques abstentions.
Mais je ne me fais pas d’illusions avec le système des amendements qui repassent à la moulinette du haut vers le bas puis du bas vers le haut.
Pasquale