Oui sans aucun doute mais ce qui est d’abord effrayant c’est l’incapacité de la social-démocratie au pouvoir d’affronter la crise économique et sociale systémique que nous vivons. Il n’y a pas l’ombre d’un commencement de solution aux problèmes qui sont les nôtres.
Il faut le répéter les structures de notre société ont fait leur temps. On ne résoudra rien sans une rupture avec une certaine logique, celle qui a cours à présent, la recherche du profit, et qui a atteint ses limites historiques. Sans rupture avec celle-ci nous sommes condamnés au pire. La finalité de l’Europe, au service du capital, ne fait qu’aggraver la crise dans laquelle nous sommes plongés.
Malheureusement de mutation en démissions, de dilution de son identité révolutionnaire dans des nébuleuses qui ont pour nom CUAL ou Front de Gauche, la direction nationale du parti communiste n’a rien clarifié.
Qui sème le vent récolte la tempête, qui vide le parti révolutionnaire de sa raison d’être dans le contexte présent, à savoir sa volonté de changer radicalement les choses, ne doit s’attendre qu’à des déboires.
Eh bien nous sommes servis. Et ça continue, Manuel Valls nous a tenu le discours de quelqu’un qui n’a rien compris à ce qui se passe. Un peu de baume tranquille et on continue, un pied dans le vide l’autre sur rien du tout. Dans son allocution télévisée du lundi 26 mai, François Hollande s’est situé à peu près dans le même registre.
Il est temps, plus que temps que le parti communiste, pour ce qui le concerne, retrouve ses marques. Qu’on en finisse avec les illusions créées et entretenues de ce qui s’est appelé union de la gauche, programme commun, gauche plurielle et autres billevesées du même tonneau. Prenons les problèmes à bras le corps, l’heure n’est pas à l’union elle est à l’action !