Communiste : dogmatique, non démocratique et antiécologiste ?

, par  Dautrey

Le 4 octobre 2011 à 08:31, par Dautrey En réponse à : Communiste : dogmatique, non démocratique et antiécologiste ?

C’est vraiment surprenant ! Le nom « prévarication » n’a jamais, mais alors jamais, eu le sens de « mauvaise foi », fusse-ce au figuré.
Mais vous semblez tordre la réalité dans le sens qui vous convient, et pas seulement en sémantique.
Pour ce qui est de la modération du site, vous conviendrez au moins que vous n’en faites pas les frais ; et que sur ce site-là vous pouvez vous exprimer à loisir, ce qui n’est pas vrai chez vos amis du Front de Gauche.
Cela dit, les contradictions dans votre propos sont innombrables.
Par exemple, PAM affirme qu’on peut craindre la disparition définitive du groupe communiste à l’assemblée nationale. Vous lui répondez que le groupe actuel ne porte déjà plus le nom de communiste. Justement ! Quelle meilleure preuve que la destruction est déjà à l’œuvre et que, précisément, Buffet et Laurent ont poursuivi l’entreprise de liquidation initiée par Hue ! Elle ne va que s’aggraver dans la mesure où nous avions jusqu’à présent des « candidats communistes » qui seront désormais des « candidats FdG ». Ils ne seront plus communistes dès le départ !
Pour ce qui concerne les déclarations « combattantes » de Laurent contre les fauteurs de crise, que n’est-il allé tenir ces propos devant les communistes grecs en lutte ? En tant que président de la gauche européenne, il se contente de proposer une mutualisation de la dette -au mieux une sorte de prêt à 0% par la BCE, qui soit-dit en passant n’a pas de compte à rendre à Laurent, ni à qui que ce soit-… Un révolutionnaire devrait, je crois, proclamer que les peuples ne doivent rien !
Enfin, vous affirmez que le programme partagé a plus de sens que le programme commun, parce que nous avons appris sur le PS. Sur le contenu du programme lui-même, d’autres ont montré, y compris sur ce forum, que votre jugement est discutable. Enfin, si nous avions tant appris, sans doute n’aurions-nous pas commis les mêmes erreurs. En 1972, un dirigeant socialiste qui venait de créer son parti, tenait sur les tribunes des discours qui auraient fait pâlir d’envie Che Guevarra, il signait avec les communistes un programme et devenait le candidat unique aux présidentielles. Pensez-vous pour autant que Georges Marchais était tombé de la dernière pluie ? Le mot d’ordre déjà à l’époque était : « L’union est un combat ». Cela ne nous a pas empêché de nous faire bouffer tout cru… Je le sais : j’y étais. Mais alors qu’avons-nous appris ? Car aujourd’hui, j’aimerais entendre chez les dirigeants « communistes » que l’union est un combat. Mais je n’entends rien de tel, sinon, comme l’a dit PAM, des excuses d’avoir été « dogmatiques », « antidémocratiques », anti-écolos"…
Moi, je ne m’excuse de rien devant les socialistes ou les écolos. Moi, je suis dans les luttes, par exemple contre le bombardement du peuple libyen, voté à Strasbourg par votre candidat à l’élection présidentielle.

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