Pour gagner, notre classe a besoin d’un nom

, par  Bernard Gilleron

Le 11 septembre 2023 à 18:06, par Bernard Gilleron En réponse à : Pour gagner, notre classe a besoin d’un nom

On assiste ici à un curieux exercice que je qualifierais d’enculage de mouches.
Les principaux poncifs des débats d’intellectuels sont passés en revue, pour définir : qui sont les hommes et femmes au nom de qui se battent les communistes ?
Friot et sa manie d’opposer classe en soi et classe pour soi passe rapidement sa tête.
Mais Marx, Engels, Lukacs, Mischi, sont mis en compétition pour « nommer » le groupe social dont nous nous réclamons.
« Prolétariat » ne serait pas correct ?
Pourquoi dans ce cas la « Bourgeoisie » le serait plus ?
La Bourgeoisie n’est, après tout, que les héritiers des anciens tiers-Etat urbanisés et enrichis.
Je crains de percevoir un autre débat qui remonte à la surface (la question a été posée à Léon Deffontaines dans son fameux « oui-non » qui a déchaîné une avalanche de critiques radicales) : celui de « l’abandon de la dictature du prolétariat », au 20e congrès du PCF.
Selon moi, la question se pose dans cette formule, non pour le mot prolétariat, mais pour celui de « dictature » qui n’a pas d’existence en France, excepté au sujet de ce que les sans-culottes appelaient les « tyrans ».
Je ne reconnais aucune pertinence à ce texte, qui n’est qu’un épisode de plus de la « déstalinisation » engagée dans le cadre de l’eurocommunisme, par le PCF, le PCI, et le PCE !

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