Après la manifestation, de retour des invalides..

, par  Xuan

Le 17 juin 2016 à 23:56, par Xuan En réponse à : Après la manifestation, de retour des invalides..

Merci pour ton témoignage PAM, et je partage tes conclusions, notamment la nécessité de nous adapter à la situation et de discipliner les rangs des manifestations.
Il faut distinguer la discipline nécessaire des manifestations, le rejet des actes gratuits et improductifs, qui eux sont effectivement gauchistes, et la riposte aux agressions policières qui est parfaitement légitime.
Dans l’émission « C à vous » P. Martinez a répondu très fermement à l’argument massue d’une vidéo montrant des ouvriers CGT attaquant des flics et les bousculant : « ils se sont défendus ! »
Tu as raison de souligner la nécessité d’un élargissement. Il est possible parce que l’opposition jouit d’un réel soutien populaire et que ce soutien a encore progressé.

Juste une remarque concernant le slogan "personne n’aime la police" que je ne trouve pas si imbécile, parce qu’il répond à la propagande officielle portant la police au pinacle en toutes occasions.
Films policiers dont on nous abreuve, célébrations renouvelées à l’occasion d’attentats terroristes, et reprises ad nauseam sur tous les médias, comportement écœurant de certains bobos « de gauche » allant embrasser un flic.
Il y a cent ans Lénine consacrait dans ‘l’Etat et la révolution’ une partie du premier chapitre aux « Détachements spéciaux d’hommes armés, prisons, etc. » destinés à protéger la classe dominante contre la classe opprimée. Les faits récents montrent que la fonction première de la police est inchangée : attaque contre les piquets de grève, agression contre les manifestants pacifiques et tolérance envers les casseurs, quand il ne s’agit pas de provocations sciemment organisées et évidemment au plus haut niveau.

Que les fonctionnaires de la police soient bien ou mal intentionnés, que leur volonté individuelle soit de protéger une république idéale, ou qu’ils soient syndiqués à la CGT n’entre pas dans nos considérations. Sans les provoquer inutilement on doit les démoraliser dans leur fonction répressive.

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