Un crime de guerre, une guerre contre le fascisme

, par  pam

Le 20 novembre 2015 à 08:03, par pam En réponse à : Un crime de guerre, une guerre contre le fascisme

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Il s’agit de celle du CNR revisité par celle du programme commun. La critique n’en est toujours pas faite quand au fond. Nous restons d’une certaine manière encore embarrassés par le manque de questionnement sur ces périodes de notre histoire et sur les impasses où elles nous ont laissé. Nous n’avancerons pas tant qu’une réflexion ne sera pas engagée sérieusement sur ces deux périodes et que nous ne sortirons pas de la fausse perspective donnée en forme d’excuse, des acquis q’elles nous ont permis d’obtenir, comme s’ils avaient été en soit leur propre fin. Il nous faudrait pour regarder cette période, la reprendre du point de vu de la stratégie a laquelle leurs démarches présidaient, à savoir, à celle de la prise du pouvoir par les classes populaires et leurs organisations.

En même temps puisque nous sommes convié par certaines des critiques adressé a ce texte sur ma page facebook, il nous reste a définir ce que sont les intérêts de« la classe » et de leur donner un contenu dicible et entendable. Marx dans le manifeste du parti communiste ne les présentait pas comme ceux relevant d’une chasse gardé qui exprimeraient un point de vu égoïste. Il présentait la classe ouvrière comme la classe universaliste. Celle dont les intérêts ne lèsent personne et dans lesquels les autres classes devaient pouvoir se reconnaitre de sorte a dégager des alliances. C’est a mon avis ce point de vu qui travaille le texte de Pierre Alain mais qu’il ne parvient a exprimer que du point de vu national, sans prendre en compte de manière explicite la nature de l’état bourgeois et de sa fonction répressive au service de la classe dominante.

C’est a mon avis de ce point de vu que quelque chose devrait être à reprendre. Althusser avait commencé a poser ce problème dans ses textes sur les appareils d’état et les appareils idéologiques d’état. Sa réflexion qui rencontrait un écho important dans le parti et en dehors a été stoppé avec l’abandon de la dictature du prolétariat. Comme il l’annonçait dans son texte « qu’est-ce qui ne peut plus duré dans le parti », nous voyons bien qu’alors quelque chose d’essentiel nous coupait de la démarche qui avait conduit a création au congrès de Tours d’un parti communiste. Le cordon ombilicale était coupé pour une mue qui allait immanquablement nous conduire vers une défaite profonde du mouvement populaire, une défaite dont nous pourrons nous relever que si nous reprenons l’ouvrage là ou il a été laissé, en relevant les concepts abandonnés et les problématiques qu’ils habillaient .

La question de l’état est essentielle. Elle se rappelle à nous sous l’espèce de « l’état d’urgence » aujourd’hui. Oui le politique est entièrement déterminé par ce réel et nous mesurons avec ce qui nous arrive, que la démocratie en est complètement dépendante. L’état dans certaines circonstances peut la suspendre. Il en a d’ailleurs les moyens institutionnels et constitutionnels. Il ne doit alors de compte qu’a lui même. Questionner ce point qui nous en amène a un autre que Marx et Engels avaient pourtant abordé parce qu’ils le considéraient incontournable :« le rôle de la violence dans l’histoire ».

Gilbert Rémond

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