A propos de la Chine populaire et du texte d’Alvaro Cunhal « Six caractéristiques fondamentales d’un parti communiste »

, par  Hervé Fuyet

Le 22 mai 2013 à 10:57, par Hervé Fuyet En réponse à : A propos de la Chine populaire et du texte d’Alvaro Cunhal « Six caractéristiques fondamentales d’un parti communiste »

Merci Pascal.

Le métier de traducteur et d’interprète que nous avons en commun est plein d’embûches. Je retrouve un méchant proverbe qui dit de nous "Traduttore, traditore".

Wikipedia dit (« Traduire, c’est trahir », ou littéralement, « traducteur, traître ») est une expression italienne. Cette expression est une paronomase qui joue sur la ressemblance des deux mots et elle est souvent utilisée dans d’autres langues, en raison de sa concision et de ce jeu de mots). Ta traduction m’a paru belle et limpide (mais, malheureusement je ne parle pas portugais et ne peut donc en dire plus), et clairement, ce méchant proverbe ne s’applique pas à toi !

Pour revenir à nos moutons, Tu ne nous dit pas quelle aurait été la "bonne" traduction pour ce que tu as traduit par

« la disparition de l’Union Soviétique et des autres pays socialistes ».

Peux-tu le faire, en ajoutant un commentaire à mon commentaire, par exemple ! Cela pourrait peut-être nous éclairer.

Enfin, tu remarqueras que, dans la phrase d’Alvaro Cunhal sur les forces antimpérialistes que tu cites et que j’avais bien remarquée :

«  : a) Les pays qui, avec les communistes au pouvoir, ont pour objectif la construction d’une société socialiste, quoique par des chemins bien différents... »

il n’est pas fait mention de pays socialistes existants, et il serait difficile de savoir au juste de quels pays Alvaro Cunhal veut parler, et quel poids il attribue à chacun d’eux.

On est loin de la clarté d’Henri Alleg pour qui la Chine populaire peut jouer aujourd’hui, dans une certaine mesure, le rôle joué par l’Union Soviétique avant sa chute.

"est aujourd’hui la seule puissance à contester le leadership mondial américain. (Henri Alleg, Le Siècle du Dragon,Paris, 1994, p.237)

Comme quoi, au hasard des difficultés du métier de traducteur, un problème central pour notre époque peut se glisser !

J’ai remarqué que dans diverses organisations progressistes, on évite cette question de la nature du socialisme chinois et de son rôle dans le monde qui, paraît-il, pourrait générer des divisions qui seraient nuisibles à l’unité. C’est une curieuse conception de l’unité.

Est-ce que Lénine la partagerait ? Dommage qu’il ne soit pas là pour nous répondre sans traduction, ni interprétation !

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