Je partage les commentaires rédigés autour de cette importante lettre envoyée par le secrétariat du PCF après consultation de nombreux secrétaires fédéraux. Ci -dessous quelques réflexions issues du travail de ma section pour une part et plus personnelles sous certains aspects mineurs.

A) Ce document nous fournit une base d’action identique partout en France pour aborder les municipales dans l’intérêt des exploités. Le PCF est un grand parti exerçant sa souveraineté dans le cadre national. Les accords, comme les désaccords de sommet n’ont d’intérêt que s’ils sont discutés... compris, portés par les citoyens. La question n’est pas de savoir si les lieux où s’effectue ce travail s’appelleront « coopératives citoyennes », « comités locaux » ou autre. Notre problème de communiste est que partout l’intérêt des exploités soit le seul guide. Que les exploités y trouvent toute leur place et qu’ils servent d’instrument de mobilisation des abstentionnistes potentiels contre les gestions d’accompagnement de la crise quelles qu’en soient les couleurs.

B) La présentation de ce texte dans l’Huma de jeudi m’interroge. Justement elle me semble plus inciter à porter l’attention sur la forme que sur le fond.

C) Les élections municipales, comme les européennes qui viendront dans la foulée seront difficiles... pour tous. Elections de crise, qui s’abstiendra ? Allons nous savoir un peu avancer sur les chemin du rassemblement ? Allons nous continuer à butter à quelques exceptions près sur ce qui nous plombe depuis les années 70 et la stratégie d’Union de la gauche : La difficulté à être quotidiennement communiste, dans la gestion, majoritaires ou minoritaires, élus et militants.
Rester ferme et compréhensible sur nos apports spécifiques. Ce qui signifie partout, de la plus petite commune à la plus grande assemblée conquérir une existance de « groupe communiste autonome » quelques que soient nos alliés ou notre position par rapport à la gestion. Majorité quand nous y contribuons , opposition. Cette difficile équation n’est pas réservée aux élus, mais incombe au quotidien ou presque au parti, à chacun de ses militants, aussi bien dans le cadre du parti que dans ceux du rassemblement.
Un seul exemple, nous savons tous qu’avec la poltique européenne du patronat, avec le TSCG les budgets des collectivités locales vont bien plus qu’aujourd’hui devenir des enjeux pour la poursuite et l’amplification de nouveaux plans d’austérité, à commencer par la diminution des investissements utiles et l’érosion des personnels ( rémunération, qualification, nombre...). Pouvons nous voter de tels budjets ? Pouvons nous rassembler contre la droite sans poser explicitement cette question ?
En gardant en tête que ommunistes nous devons fermement « tenir le drapeau du rassemblement ».

Paul Barbazange. Le premier avril 2013