20 pas en avant, 220 pas en arrière, voici le « Bessac-Cha-Cha-Cha »

, par  Xuan

Le 5 octobre 2012 à 00:03, par Xuan En réponse à : 20 pas en avant, 220 pas en arrière, voici le « Bessac-Cha-Cha-Cha »

La domination idéologique des « intellectuels » sur la classe ouvrière – au nom de la « disparition » de cette dernière ou de son « élargissement » à d’autres catégories de salariés - a conduit à des renoncements fondamentaux dont le plus grave, outre les principes marxistes-léninistes, est probablement celui de la fierté ouvrière.
Ce genre de trouvaille théorique est parvenu au tour de force de placer à des postes dirigeants du parti « communiste » ou du syndicat ceux-là même qui « managent le personnel » dans les entreprises, ou pour parler crûment les matons de l’exploitation capitaliste…chefs, contremaîtres et ingénieurs, dont la fonction sociale dans l’entreprise n’est pas de créer eux-mêmes du profit mais de faire suer le burnous aux ouvriers.

Une petite remarque sur les entreprises de « service » :
La différence entre un électricien qui faisait l’entretien dans sa boite et le même employé par une boite sous-traitante en entretien électrique, c’est qu’il crée désormais de la plus-value.
Cela donne un aperçu de la prolétarisation qui accompagne la paupérisation actuelle.
Ajouter à cela le remplacement des savoir faire par des modes opératoires y compris chez les techniciens et on aura une toute petite idée de la simplification des tâches qui accompagne l’accroissement vertigineux de leur rythme, parallèlement à celui des bénéfices.

Le rôle idéologique dirigeant de la classe ouvrière doit être remis à l’ordre du jour.
Ce sont les plus exploités qui doivent prendre les rênes de la révolution.

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