Battre le capitalisme !

, par  Paul Barbazange

Le 26 février 2012 à 14:28, par Paul Barbazange En réponse à : Battre le capitalisme !

Merci à Pierre Alain d’avoir mis en même temps en ligne l’essentiel de la conférence de presse que j’ai donnée à Béziers en tant que candidat communiste présenté dans le cadre du Front de gauche, ainsi que la première affiche de campagne. Le texte est du journaliste de « la grande presse ». Les coupes sont d’Alain, elles ne dénaturent en rien l’essentiel.

Merçi à Pascal, de réagir de pousser au(x) débat(s).

Nous avons besoin d’intensifier le débat entre communistes

Ce n’est malheureusement pas la direction qui nous y aide. Quand y aura -t-il un CN pour faire le point, être ensemble plus efficace ? Mettre mieux en mouvement dans leur diversité les dizaines de milliers d’adhérents de notre parti . Comme s’il ne se passait rien dans ces deux campagnes.
De mener ce débat en prenant toute la dimension de ce qui peut nous différencier quant à la situation tactique d’une circonscription, pour ce qui concerne la dimension électorale immédiate (mais aussi d’une section pour la dimension vie du parti ; en gardant toute notre rigueur sur ce qui est stratégique : Parti communiste et nécessité du socialisme comme réponse à la crise.

Deux réflexions sur les remarques de Jean :
Existence et nature du mouvement populaire. Ne pas vouloir regarder de près ce qui se passe autour du Front de gauche nous ferait passer volontairement à côté d’un mouvement réel.
Quelle est sa puissance ? Quelle classe sociale, quelle(s) couche(s) sociale l’animent ? Ce sont d’autres questions nécessaires, sur la base du mouvement justement ! Communiste, je ne me tiens pas à côté des mouvements quels qu’ils soient, même ténus, lorsque chargés de contradictions je juge qu’ils vont quand même dans le sens de promesses de mouvements plus amples. Que ce soit plus compliqué que de regarder du bord de la route, ou juste le bout des pieds sur la chaussée en disant : ça ne va pas assez loin en fonction de la gravité de la crise ! C’est juste. Nous en avons une expérience régulière dans le domaine syndical : Le 29 février faut il être, le plus nombreux possible sur des bases de classe dans les manifs européennes et françaises à l’initiative de la CES ? Poser la question c’est y répondre, surtout à un moment où les syndicalistes CGT en particulier peuvent transformer les campagnes Front de gauche et que la classe ouvrière revient sur le devant.(Votes, abstention, luttes...). Trouver le point exact des mots d’ordre à donner en tant que communiste outre la visibilité du parti communiste (banderoles, drapeaux, mots d’ordre, affiches et propagande électorale...chants) c’est difficile d’autant que Mélenchon tente dans les meeting de nous arracher : le drapeau rouge, l’Internationale, la solidarité à Cuba socialiste et la mémoire de ce qu’a payé le peuple soviétique dans la guerre anti-nazie, les nationalisations...Excusez du peu. Et que notre direction paraît presque aveugle, autant qu’à l’époque du programme commun quand elle laissait certains camarades créer des sections du PS.
Deuxième observation, celle la est plus simple : quand Paul parle au nom de sa section du PCF, quand il parle en tant que candidat communiste dans le cadre du Front de gauche... il parle, je parle, après un vote très largement majoritaire dans les trois sections concernées. Comme quand je m’exprime au CN, c’est sur la base du choix majoritaire des membres de mon parti dans la section, parfois d’éléments de la réflexion fédérale. En prenant aussi en compte que pour le moment je suis dans la minorité nationale et que notre objectif est de gagner, être demain la majorité dirigeant le PCF parce que les militants l’auront décidé.
Paul Barbazange
PS : Le nom d’Aimé Couquet apparaît en tête de cet article, bien que président du comité de soutien, il n’est pas responsable de toutes nos bêtises et de tout ce qu’on fait de bien.

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