Les 4 hommes les plus riches du monde se sont enrichis de 219 millions de dollars en 2020
Alors que l’année a été (...)
Réflexion rapide entre deux colis à propos des « Fronts »
Je viens de lire : la logique des Fronts de Jacques Sapir ; il a au moins le mérite de dire l’essentiel, à savoir que l’on choisit entre le socialisme ou une union des contraires en vue de l’émancipation nationale, et il oppose de fait les illusions trotskistes à la nécessité historique représentée par diverses expériences historiques dans lesquelles on retrouve les partis communistes.
C’est séduisant mais complètement erroné… Il n’a pas tort en ce qui concerne les illusions trotskistes qui justement actuellement se combinent très bien avec les expériences anti-impérialistes les plus suspectes… Mais il reste lui aussi marqué par la période qui privilégie les hommes providentiels pour éviter la question de la démocratie, c’est-à-dire une organisation capable de donner toute sa force aux victimes de cette crise du capital.
Je n’ai pas le temps de développer tant je suis débordée, mais je crois que l’on gonfle les dites expériences, par exemple celle du gaullisme et des communistes. Le gaullisme a été à l’origine de tous les problèmes rencontrés aujourd’hui y compris l’abominable constitution, l’alliance franco-allemande et atlantique… Son seul but a été la réduction du PCF, la fin de toute hypothèse socialiste pour la France… Dans un temps où la bourgeoisie nationale cherchait à se refaire une vertu…
Autre chose dite rapidement : Syriza et la Grèce sont la dernière expérience en date d’un Front tel que l’entend Sapir : sauver la nation sans recourir à des choix socialistes… Quand je serai sortie de ce foutu déménagement je pourrai coucher sinon sur le papier au moins sur la page du blog quelques réflexions favorisées par cet harassant travail manuel, mais disons qu’il faut se garder comme la peste des fausses solutions qui ne cherchent qu’à poursuivre l’idée de destruction d’une force réellement communiste c’est-à-dire capable d’unir internationalisme et souveraineté sur des bases de classe anti-monopolistes.
L’électoralisme ambiant autant que l’incapacité à construire cette force donne son seul crédit à cette manière d’aller dans le mur… Aussi révolutionnaire que les pitreries d’un Montebourg…
Danielle Bleitrach
Il est vrai que toute la réflexion actuelle tente d’éliminer cette dimension de classe. Mais si on note que la migration qui grandit est actuellement celle des "élites", par exemple les Syriens, des gens formés dans leur pays avec de hauts niveaux de qualification, qui dit que c’est un drame pour la Syrie que cet exode, drame qui ne fait que prolonger et accroître la destruction du pays et son sous-développement, une stratégie qui est celle des pays occidentaux et de leurs alliés saoudiens.