Un film
Sur une musique de Hans Eisler, le requiem Lenin, écrit sur commande du PCUS pour le 20e anniversaire de la mort de Illytch, mais jamais joué en URSS... avec un texte de Bertold Brecht, et des images d’hier et aujourd’hui de ces luttes de classes qui font l’histoire encore et toujours...
Formons nos cellules !
La discussion de congrès sur l’organisation du parti communiste doit bien sur traduire les débats sur sa stratégie, son rôle dans la société, mais il a aussi besoin de se confronter à l’histoire de la question de l’organisation. Le texte célèbre de Maurice Thorez, publié en juin 1924 « Formons nos cellules » nous éclaire sur une question ancienne, fondatrice du nouveau parti né du congrès de Tours, dégagé de l’électoralisme et cherchant à structurer sa base ouvrière... Nous l’avions publié il y a 2 ans, mais il est utile de le refaire connaitre.
Cette question est-elle seulement ancienne, ou ne nous interroge-t-elle pas sur le bilan d’une organisation qui délaisse les cellules, puis les sections, au profit de réseaux et d’assemblées générales qui renvoient en permanence les militants au débat idéologique médiatique sans lien avec l’expérience de l’action concrète dans leur milieu social, quartier, atelier... ? Le projet de plateforme numérique centralisée, tel qu’il est conçu par la direction du PCF n’est-il pas l’aboutissement de cette transformation d’un parti sans cellules, c’est à dire déraciné de la vie sociale, un « mouvement » du style de ceux que la recomposition politique macroniste et insoumise a mis en avant l’an dernier ?
Il est clair que cette question essentielle des cellules nous renvoie comme sur d’autres sujets à la question fondamentale du prochain congrès. Faut-il poursuivre la rupture avec 1920 que portait la mutation ou faut-il au contraire ouvrir le chantier de la « réinvention » de 1920 aujourd’hui ?
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