La France en guerre au Mali et la grande misère de l’anticolonialisme à la française

, par  Caroline Andréani , popularité : 2%

Vendredi 11 janvier 2013, François Hollande annonçait que la France intervenait militairement au Mali, sans mandat des Nations Unies ni résolution du Conseil de sécurité, dans le cadre d’une opération baptisée « Serval ».

La teneur de cette annonce a été très peu remise en question dans le Landerneau politique français. On a surtout entendu des voix s’élever pour reprendre l’argumentation présidentielle selon laquelle la France intervenait pour barrer la route aux « islamistes » et protéger les populations civiles. Quand on connait la longue tradition néocoloniale de la France, cela a de quoi faire sourire.

Le Mali, un Etat défaillant et un pays exsangue grâce à la France

Le Mali est indépendant depuis 1960. A son indépendance, il a opté pour le socialisme en portant au pouvoir Modibo Keita. Le premier président du Mali est renversé en 1968 par un coup d’Etat militaire mené avec l’appui de l’ancienne puissance coloniale. Le pays est alors dirigé par le dictateur Moussa Traoré, homme-lige de la France. Il est chassé du pouvoir en1991 par un mouvement populaire puissant. Moussa Traoré a été un des premiers dirigeants d’Afrique à devoir rendre des comptes sur sa fortune personnelle. Le Mali libéré a lancé une procédure internationale afin que les avoirs du dictateur et de sa famille accumulés dans les paradis fiscaux soient gelés et restitués. Aujourd’hui, cette procédure semble abandonnée.

Après le renversement de Moussa Traoré, le pays a semblé prendre une impulsion nouvelle sous la présidence de Alpha Oumar Konaré (1992-2002), président reconnu au niveau international, ayant été à l’Unesco et au Pnud. Mais l’absence de volonté politique combinée à la situation du pays après 30 ans de pillage néocolonial, les politiques d’ajustement structurel imposées par le FMI et la Banque Mondiale dans les années 1990, le poids du Franc CFA... tout cela a enfoncé le Mali dans une déstructuration complète.

Sans vision politique claire, sans politique économique globale, sans infrastructures, sans moyens de transports modernes permettant de relier les différentes régions entre elles, le Mali s’est progressivement délité. Il est un des plus grands pourvoyeurs de l’immigration car sa population n’a aucune perspective. Les Maliens s’exilent partout en Afrique – Sénégal, Mauritanie, Libye, Côte d’Ivoire, jusqu’en Afrique du Sud et en Angola... – en Europe, notamment en France, aux Etats-Unis, au Canada...

En 2002, Amadou Toumani Touré, qui avait été écarté du pouvoir dans les années 90, devient le nouveau président du Mali. Sous sa présidence, la situation du pays ne s’arrange pas. Pour se maintenir au pouvoir, il propose en 2011 un changement de constitution qui lui permettrait de prolonger sa présidence. Ce sera un échec.

A la veille du coup d’Etat, Amadou Toumani Touré envoie dans le nord une armée malienne sous-équipée, pratiquement pas entraînée, qui est défaite par le principal mouvement touareg, le MNLA. Ce mouvement est implanté depuis des années au nord du Mali. Il est soutenu plus ou moins ouvertement par la France. Il s’agit d’une rébellion multiforme, qui revendique une reconnaissance culturelle et politique, et dont certains leaders souhaitent la partition du nord Mali. Dans les faits, l’action militaire du MNLA, malgré des discussions avec l’Etat central malien, se traduit par une partition, les relations politiques et économiques avec le centre du pouvoir à Bamako se délitant progressivement. Selon les observateurs, l’humiliation infligée à l’armée malienne par le MNLA aurait été pour beaucoup dans le renversement d’Amadou Toumani Touré. Et effectivement, les militaires qui ont mené le coup d’Etat du 22 mars 2012 avaient pour principale revendication des moyens pour lutter contre la déstabilisation de la région nord par les Touaregs.

Les risques de partition du nord Mali ne sont pas une situation nouvelle : ils datent d’au moins 20 ans. La nouveauté, c’est que la zone sahélienne est traversée, en plus de la rébellion touarègue, par des groupements armés criminels, dont l’activité est centrée sur les trafics en tous genres : armes, drogue, êtres humains, prise d’otages, etc. Les Touaregs sont maintenant directement concurrencés par ces groupes criminels composés de mercenaires se parant de justifications religieuses.

L’Etat central malien est dans l’incapacité de rétablir une situation normale dans la région. Les tentatives d’un dialogue politique avec la rébellion touarègue ont existé mais l’Etat central n’a ni les capacités militaires ni les capacités politiques de rétablir la paix. Cette situation est la conséquence directe de la déstructuration de l’Etat malien. Vingt ans de politiques d’ajustement structurel ont plongé le pays dans une misère profonde et empêchent l’Etat d’exercer ses fonctions régaliennes par manque de moyens.

Le mépris avec lequel les journalistes français décrivent l’état de l’armée malienne n’a d’égal que leur inculture. S’ils s’étaient penché sur le sujet, ils sauraient que l’Etat malien est tellement endetté qu’il est incapable d’entretenir une armée, une police, des services étatiques comme l’état-civil, les services fiscaux, l’éducation nationale, la santé, etc. car son budget est réduit comme peau de chagrin. Au lieu de traiter la situation avec la condescendance propre aux néo-colonisateurs « décomplexés », ils devraient s’interroger sur le rôle de la France qui est une des principales responsables de la situation.

Défendre les populations civiles ou défendre des intérêts économiques et géostratégiques ?

Que vient faire la France au Mali ? Selon la version officielle, elle est sur place pour défendre les populations civiles menacées par l’avancée de « groupes islamistes armés ». L’objectif de ces « islamistes » étant, selon les médias et les politiques, de « prendre Bamako ». Autant il est possible à des groupes armés d’attaquer des villes de moyenne importance dans des zones désertiques comme Gao ou Tombouctou, isolées et sans aucune défense, autant la menace sur Bamako est un fantasme que rien ne vient étayer. On voit mal comment 500, 1 000 ou même 2 000 mercenaires en 4x4, pourraient traverser 700 km et prendre Bamako d’assaut. C’est un scénario inenvisageable.

La France vient-elle défendre les populations civiles de la zone sahélienne ? Là encore, il faut se méfier de la propagande. Que des exactions soient commises par les groupes armés, c’est certain. Par contre, que le viol soit érigé en pratique systématique, ou le fait de couper les mains lors de séances de tortures publiques, que tous les mausolées soient systématiquement détruits, que la population vive sous le contrôle religieux strict de « mollahs » déchainés, autant d’affirmations qu’il serait bon de vérifier. On se souvient de la propagande utilisée dans d’autres pays où il a fallu justifier des interventions militaires iniques, et qui s’est révélée sans aucun fondement (« charnier » de Timisoara, couveuses débranchées par les soldats irakiens au Koweït, camps de viols de Bosnie, charnier de Tepca au Kosovo, « armes de destruction massive » de Saddam Hussein, charnier libyen composé d’ossements de chameaux, etc, etc.) Or, la France a mis en place son dispositif d’intervention militaire il y a plusieurs mois, certainement depuis dès mai 2012. Curieusement, les reportages alarmistes sur la situation au Mali débutent à peu près à cette période.

Que les groupements criminels inspirent une terreur justifiée aux populations civiles, on n’a aucun mal à le croire. Pour autant, lorsque les armées des pays africains vont débarquer – on parle de troupes nigériennes, tchadiennes, burkinabé, etc. – les exactions vont être légion. Il filtre déjà que l’armée malienne, venue en appui des bombardements français, commet des exactions. Ces troupes africaines ne sont pas mieux soldées ni mieux encadrées que les troupes maliennes. Elles se comporteront comme toutes les armées d’occupation, en vivant sur la population. Autant dire qu’en termes de sécurité pour les civils, ce ne sera pas une opération gagnante.

Comment croire que la France a pour objectif la défense de la population civile ? Au mieux, elle s’en désintéresse. Au pire, elle se comportera comme en Afghanistan, comme une force d’occupation de plus. Les bombardements de l’armée française font autant de dégâts parmi les groupes criminels que parmi les civils : depuis l’Irak, nous savons que même les bombes intelligentes ne trient pas les « bons » des « méchants » là où elles tombent. Sans compter que l’intervention militaire bloque les convois alimentaires à partir du Niger, convois organisés depuis plusieurs mois face à une situation de disette et de famine des populations sahéliennes.

Comment croire aux objectifs affichés par la France qui n’a jamais réagi aux exactions commises au Kivu par les mercenaires rwandais depuis plus de 10 ans, exactions qui ont fait certainement près de 2,5 millions de morts ? Comment croire à la bonté foncière de la France intervenue en Côte d’Ivoire pour mettre en place Alassane Ouattara, compromis avec les groupes armés qui terrorisent les civils ? Sans oublier notre glorieuse intervention en Libye, avec ses conséquences dramatiques pour le pays redevenu un comptoir colonial, et pour les civils revenus à une gestion clanique du pouvoir ?

Si il y a bien une chose à retenir des aventures coloniales françaises de ces dernières années, c’est que le sort des civils est bien la dernière chose qui importe. Le véritable enjeu, ce sont les richesses du sous-sol sahélien, l’approvisionnement en gaz et en pétrole, et le poids géostratégique de notre pays, concurrencé par d’autres forces impérialistes, qui veut rester un acteur incontournable dans la région.

En 1957, la France avait tenté une opération de passe-passe avec la création de l’Organisation commune des régions sahariennes (OCRS), qui s’étendait du sud de l’Algérie au Tchad en passant par le Niger et le Mali actuel. Il s’agissait de maintenir son emprise sur la zone sahélienne que l’on savait riche en gaz, en pétrole et en uranium. Les indépendances, l’opposition franche de Modibo Keita et la poursuite de la guerre en Algérie ont fait voler cette construction en éclats. Mais la France n’a jamais abandonné la région, notamment le Niger où elle exploite l’uranium. A partir des années 2000, de grands acteurs économiques français ont décidé de reprendre pied dans la région, avec l’exploitation d’un gisement pétrolier dans le bassin de Taoudéni à la limite entre l’Algérie, le Mali et la Mauritanie. Toute la zone du nord Mali, encore très peu exploitée, est convoitée par Total et Areva. L’expédition française au nord du Mali a donc des visées claires : rétablir le calme dans la région afin de permettre aux entreprises françaises d’exploiter les ressources potentielles du sous-sol malien.

Les « islamistes » au Mali, une réalité ou une fable ?

Les « islamistes » au Mali sont-ils une réalité ou une fable ? Il convient d’être circonspect.

En Libye, lorsqu’ils ont été lancés contre l’armée libyenne, les mercenaires des pays voisins et les combattants Touaregs de la zone sahélienne ont été présentés comme des libérateurs. Informés par les services de renseignements occidentaux au cours des combats, ils ont été laissés sans aucun contrôle jusqu’à ce que le régime libyen soit renversé. Puis, pour ceux qui venaient des pays limitrophes, ils sont rentrés dans leurs pays d’origine, surarmés, riches du produit de leurs pillages. Mais tout cela n’a qu’un temps et ils ont eu tôt fait de trouver de nouvelles sources d’approvisionnement : d’où les pillages et les attaques contre les villes, les prises d’otages et les trafics en tous genres à travers la zone sahélienne.

Ces groupes – Ansar Dine, Aqmi, Mujao, Boko Haram, ainsi que le MNLA (mouvement indépendantiste touareg) – sont-ils autre chose que des groupements criminels ? Baptisés de noms exotiques pour frapper des esprits occidentaux déjà fortement manipulés et prêts à croire que n’importe quel groupe composé de musulmans est en soi un groupement terroriste rêvant de s’en prendre aux « intérêts occidentaux », que sont-ils en réalité ?

Quand l’Algérie dans les années 90 a du combattre le FIS et le GIA, mouvements porteurs d’une idéologie islamiste, elle s’est trouvée très isolée. Les observateurs en France ne voyaient pas d’un mauvais œil l’irruption du terrorisme dans la société algérienne, le FIS et le GIA étant analysés comme des forces centrifuges pouvant renverser le gouvernement FLN en place depuis l’indépendance de 1962. Quand le gouvernement et les associations algériennes de la société civile ont dénoncé le GIA pour ce qu’il était, un mouvement religieux, mais aussi et surtout un groupement criminel, l’opinion publique occidentale a eu du mal à l’admettre.

Tout autre chose est le climat actuel. Après dix ans de « lutte contre le terrorisme » menée par les Etats-Unis qui justifient les pires exactions au nom de la lutte contre le terrorisme, l’opinion publique est prête à croire n’importe quoi.

En désignant des groupements criminels vaguement porteurs de revendications islamistes comme étant des « terroristes », on permet à l’armée française par anticipation de faire ce qu’elle veut sans aucun contrôle. L’opinion publique donne par avance crédit au gouvernement des « dégâts collatéraux » qui seront forcément commis puisqu’il s’agit de se battre contre un ennemi diabolisé, qui ne mérite aucune mansuétude.

Le risque, en réalité, est d’aboutir à une situation comparable à celle de l’Afghanistan, c’est à dire de retourner la population civile contre les soi-disant libérateurs occidentaux, et de renforcer des organisations criminelles qui obtiendront, à cause d’une répression disproportionnée, une légitimité qu’elles n’ont pas actuellement.

Qui plus est, alors que l’Algérie n’arrive pas à venir à bout des groupements criminels/islamistes malgré plus de 20 ans de répression et d’accords politiques de désarmement, alors que la Libye est une poudrière prête à exploser et à se diviser en une multitudes de micro-Etats avec tous les risques d’instabilité que cela comporte, l’intervention française vient rajouter du chaos dans une région qui n’en a pas besoin.

La récente prise d’otages dans le complexe gazier algérien d’In Amenas en est l’illustration parfaite : elle démontre que les groupes islamistes algériens peuvent à tout moment reprendre le chemin des armes. Ce qui explique le peu d’empressement du gouvernement algérien à soutenir la croisade occidentale au Mali, parfaitement conscients du risque d’éclatement et de libanisation de la région du Sahel. Et qui mieux que le gouvernement algérien sait à quel point il sera difficile, voire impossible, de se débarrasser de ces groupes mouvants à la frontière de la criminalité, de la revendication religieuse et de la revendication identitaire ? Une fois de plus, l’arrogance stupide d’une intervention néocoloniale aux objectifs impérialistes clairement identifiés va déstabiliser les pays de la région pour de nombreuses années.

Enfin, l’argument selon lequel l’intervention française se justifierait car elle permettrait de liquider une bonne fois pour toute les groupements islamistes est un non-sens. Ces groupements se composent d’une fraction de la jeunesse qui n’a aucune perspective. La criminalité endémique de la région sahélienne est la conséquence de la déstructuration des Etats africains. Massacrer quelques centaines de jeunes hommes impliqués dans les réseaux criminels ne résoudra rien car ces groupements se régénèreront aussi longtemps que les Etats seront déliquescents, et aussi longtemps qu’il n’y aura pas de perspectives autres que la criminalité pour survivre. Autant dire que leur existence est consubstantielle au capitalisme. A moins de massacrer toute la population sahélienne, on voit mal comment la France réussirait à régler quoi que ce soit. C’est l’amère conclusion à laquelle sont arrivés les Etats-Unis en Afghanistan et qui explique leur départ programmé sans tambours ni trompettes.

Politique intérieure et agenda extérieur, misère intellectuelle et anticolonialisme

Last but no least, on ne peut être que sidéré du manque d’analyse de nos responsables politiques.

Il n’aura échappé à personne que le président Hollande et le gouvernement Ayrault sont en échec dans presque tous les domaines. Economiquement, une avalanche de fermetures d’entreprises et de plans dits sociaux ridiculise les rodomontades de Hollande et de Montebourg, qui s’effacent platement devant les « arguments » du grand patronat. Lequel est en train d’obtenir la casse du Code du Travail avec la bénédiction de Hollande qui prétend renforcer ainsi la « compétitivité »... Au niveau social, le chômage augmente, la précarité s’accroit, la pression sur les ménages ne retombe pas ; par contre, le taux d’imposition à 75 % pour les plus riches est retoqué ! Au plan européen, l’adoption du TSCG se traduit par une politique d’austérité accrue et par la réduction des dépenses publiques. Même sur des questions de société comme la réforme du temps scolaire, le mariage pour tous ou le droit vote des immigrés aux élections locales, le gouvernement est en difficulté.

Comment sortir de l’impasse, si ce n’est par une bonne guerre coloniale ? C’est exactement ce sur quoi avait parié Nicolas Sarkozy avec la Libye, mais qui ne lui a pas permis de sauver sa peau...

Malgré tout, il est encore des gens de « gauche » pour prétendre que l’on ne peut pas faire autrement. Autrement que quoi ? Que d’aller massacrer des civils à des centaines de kilomètres, sous l’œil complaisant des caméras du service de presse de l’armée ? Combien coûte l’intervention actuelle au Mali ? Il n’y a pas d’argent pour la santé, pour l’éducation, pour la culture, pour la recherche, etc. Il y en a, par contre, pour l’armée. Le prix d’un tank représente la construction de combien de crèches ? La solde, l’équipement et l’entretien d’un militaire représente combien de postes de fonctionnaires ?

A lire dans le détail les prises de position sur l’aventure coloniale au Mali, en se rappelant ce qu’ont été les prises de position dans les guerres coloniales du passé – Indochine, Madagascar, Algérie, etc. – on est frappé par le parallèle. En 1954, l’armée française allait rétablir la paix en Algérie. Aujourd’hui, la France va rétablir la paix au Mali. En 1954, la France coloniale allait défendre la population contre les terroristes « fellaghas ». Aujourd’hui, elle vient défendre la population contre les « terroristes islamistes ». En 1954, elle apportait la civilisation, aujourd’hui, elle défend les « droits de l’homme ». Et aujourd’hui comme hier, les opposants aux aventures coloniales sont minoritaires. Mais aujourd’hui comme hier, nous avons raison avant tout le monde. Et même si c’est une position inconfortable, y compris dans notre propre milieu politique où la faiblesse de l’analyse est ahurissante, nous savons que cette intervention est vouée à l’échec, et que ses conséquences tant pour les Etats de la région que pour la population civile seront catastrophiques.

Si l’on veut rétablir une paix durable au Mali, il faut commencer par désarmer les belligérants, ce qui n’est pas une mince affaire. Il faut restaurer un Etat de droit au Mali, ce qui paraît un objectif lointain dans les conditions actuelles de déstructuration des pays pauvres. Enfin, il faudrait que le Mali puisse connaître un développement économique profitant véritablement à son peuple. Là encore, nous sommes loin de voir le bout du tunnel.

Si en Amérique latine, après des décennies de répression politique d’une violence rarement atteinte, d’exploitation économique éhontée, de misère profonde, des pays ont choisi la voie de la rupture et ont opté pour des expériences socialistes, alors il n’y a pas de raison que l’Afrique ne connaisse pas un jour une situation analogue. Comme en France et dans le reste de l’Europe, notre avenir est lié à la rupture avec le capitalisme. L’affirmation « socialisme ou barbarie » n’a jamais été aussi juste !

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