Dette, marchés financiers, euro, Europe…

, par  Paul Barbazange

Le 14 janvier 2012 à 19:18, par Paul Barbazange En réponse à : Dette, marchés financiers, euro, Europe…

Réflexions dans le débat de la section de l’Ouest Biterrois.

On pourrait se satisfaire de l’assemblée à thème du 6 janvier, l’assistance y était nombreuse, avec des intervenants de qualité qui ont exprimé un point de vue différent, on pouvait s’attendre à un riche débat contradictoire, qui aurait du à mon sens donner plus de cohésion à une synthèse pour un argumentaire plus précis afin d’affronter la réalité dans de meilleures conditions.

Notre camarade Alain Morin rédacteur en chef de la revue économie et politique édité et diffusé par le PCF, est parti de l’accumulation et de la suraccumulation du capital, il démontera les rouages qui conduisent aujourd’hui le capitalisme dans une de ses plus profondes crises systémiques.
Au niveau de l’Europe il sera mis en évidence que la dette artificiellement crée génère tous les désordres et maintenant avec le concours bienveillant de la BCE favorise l’accroissement de l’endettement des pays les plus en difficultés.
Il est bien évident que dans ces conditions la différence devait être faite, entre une bonne dette nécessaire dans l’investissement des besoins humains et l’économie réelle, et une mauvaise dette qui elle nourrit et se nourrit de la spéculation qui continue d’accroître l’inutile accumulation du capital.

En conclusion Alain Morin, préconise une orientation stratégique qui viserait à peser avec l’ensemble des partenaires Européen pour transformer le rôle des institutions politico, financières et économiques de l’union.

La deuxième intervenante Marie Christine Buriccand, à fait un riche, clair et brillant exposé historique sur les origines et le but recherché de la construction européenne, favorisée dans cette phase par les USA pour contrer l’essor de l’Union Soviétique, mais aussi pour propager sa domination économique sur tout le continent du vieux monde. Cette analyse devait l’amener à conclure que l’Union Européenne doté d’outils politiques ,économiques et financiers, taillés sur mesure pour mettre en place et préserver la domination du capitalisme, n’avait plus rien à voir avec l’Europe géographique ni celle des peuples qui l’a constituée.

Cette question nous renvoyant directement à une coopération sans frontières et avant tout basé sur le principe de l’échange sans limites des avantages mutuels.

En reprenant le mot d’ordre biterrois « Il faut faire péter l’Europe capitaliste », MC Burricand avance l’idée, que pour rompre définitivement avec ce système il faut sortir de l’Euro et servir d’exemple avec effet boule de neige.

L’intervenante assure que cette question doit se mesurer au regard de la réalité, sans opportunisme et en pesant de part et d’autres les doubles conséquences, soit la continuité de l’Euro dans l’état de la crise dans laquelle nous sommes, soit assumer l’abandon de cette monnaie en optant pour une monnaie commune et en revenant à une monnaie nationale.

Le débat qui s’est engagé sur cette base devait rester cantonné entre le choix de cette dernière solution choix largement majoritaire et la transformation des outils de l’union.
Nous avions choisis de ne pas partager le pot au feu, mais ce n’est pas pour cette raison que nous sommes restés sur notre faim.
Nous avons donc décidés de porté cette question à l’ordre du jour de notre bureau de section du mardi suivant.
Il est tous de suite apparu très clair, que le débat biterrois était dans son ensemble resté dans le cadre d’une comparaison de programme, l’un prônant des amendements aux outils de
l’union, l’autre appelant au radicalisme d’une rupture franche.
Les deux solutions soumises au verdict populaire et même appelant à un référendum pour la sortie de l’Euro « comme si nous avions déjà oublié 2005 »

Cette question nous remmenant tous de suite à la caducité des institutions et à qualité et à l’ampleur du rassemblement nécessaire pour espérer réussir un véritable changement.

Autrement dit et en conclusion, si nous avions les forces nécessaire pour sortir de l’Euro dans de bonnes conditions, avec ces mêmes forces nous pourrions également transformer les outils de l’union.

Gérard Garcia membre du bureau de la section Ouest Biterrois celulle de Cazouls les Béziers ;

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