Lettre à Pierre Laurent‏ et à la direction nationale

, par  Ericseka

Le 6 novembre 2011 à 23:37, par Ericseka En réponse à : Lettre à Pierre Laurent‏ et à la direction nationale

Cher Patrick Hatzig,

Je suis heureux de lire des critiques constructives, animées par l’esprit de réussite de notre projet politique.
Moi qui suis un un partisan de l’option « Front de gauche » et qui ait oeuvré modestement en tant que militant pour que notre coallition existe, je suis frappé par les mêmes choses que vous, et j’adhère à vos interrogations.
J’écrirai également un courrier à Pierre Laurent dans ce sens, et j’en parlerai activement dans le cadre de ma cellule.
Je ne crois pas en ce qui me concerne à une volonté de « masquer » les partis politiques. Je ne suis pas dans la paranoïa de ceux qui se gargarisent « d’identité avac label », et je lis que vous n’êtes pas dans ce cas.
Le Front de Gauche constitue une expérience inédite, un « work in progress », un travail en perpétuel évolution, qui prend un pari audacieux, celui de laisser chaque partis exister dans son Histoire, son identité, au sein d’un projet commun. Or, tout « work in progress » contient inévitablement des bourdes, qui m’énervent tout comme vous. Peut-être il y a-t-il la peur, avec l’accumulation de logos, de donner l’impression d’un hétéroclisme indigeste.

Seuls ceux qui ne prennent pas de risques restent dans le confort de leurs certitudes.
Je reprendrai cette phrase frappé au coin du bon sens de Paul Barbazange : « Comme d’habitude avec les tracts et les affiches ce sont les militants qui »en fin finale« comme on dit à l’oral auront le dernier mot. En distribuant ou non le matériel, ils diront ce qu’ils en pensent. Ce sera un élément du débat parmis d’autres. »
En ce qui me concerne, quand je tracte, j’ai toujours mon badge P.C.F., et je prends soin d’expliquer, en dehors de notre programme, notre démarche, celle du rassemblement des partis de la Gauche de combat, contre la gauche du renoncement socialiste. Et j’ai remarqué que cette volonté d’union, de collectif, devient très souvent un argument qui fait mouche dans une société capitaliste où le « chacun pour soi » fait des ravages. Par rapport au P.S., et à sa lutte des chefs, cette volonté de rassemblement marque plus encore.
Si l’enthousiasme militant aura le dernier mot, il me semble indispensable de réflechir dès aujourd’hui à nos affiches pour que les composantes du FDG restent clairement identifiées. Je le dis chez nous, je le dis aussi aux camarades du P.G. et de la G.U. !

Bien à vous,

Erick

Brèves Toutes les brèves

Annonces