Marchais, l’homme qui avait choisit l’union comme un combat

, par  Bernard Sarton

Le 3 janvier 2023 à 16:14, par Bernard Sarton En réponse à : Marchais, l’homme qui avait choisit l’union comme un combat

Jack tu as raison sur ton appréciation sur ce moment historique du fameux programme commun dévastateur pour l’influence du PCF . Pour ma part j’ai toujours été contre cette alliance électorale avec le PS qui grâce au programme commun s’est refait une santé électorale et ce qui a permis à la grande bourgeoisie d’imposer sa loi du profit maximum en nous faisant entrer dans cette Europe capitaliste liée au capitalisme anglo-saxon, en supprimant notre monnaie nationale, en délocalisant nos entreprises à l’étranger, en démantelant la SNCF-GDF-EDF, en supprimant la sidérurgie et les chantiers navals,en mettant à l’os l’hôpital public et le système éducatif, en un mot en privant la France et les français de toute possibilité d’avenir .
Nous avons en tant que parti une lourde responsabilité dans cette dérive de notre pays, l’union n’est pas entre des forces politiques plus ou moins socialisantes mais dans le combat de classe contre le capital en mobilisant les couches exploités qui à l’intérieur de leurs rangs trouveront les leaders adéquats pour exprimer leur choix de changer de société comme par exemple les « gilets jaunes ».
En tant que militants des années 60 et 70 à la jeunesse communiste ou au PCF nous nous sommes battus contre cette politique de collaboration de classe du Parti Socialiste et de certains dirigeants du PCF comme Robert Hue, d’ailleurs passé dans le camp macroniste avec une belle indemnité loin de son appointement d’apparatchik du PCF. La bourgeoisie sait corrompre et nous le voyons actuellement avec la bande de macronistes issus du PS et du RPR qui sont payés grassement pour tromper et exploiter le peuple naïf et spectateur de médias à la solde des grands capitalistes.
L’histoire , avant de susciter des progrès sociaux et culturels, est le plus souvent tragique car les humains dans leur grande masse se querellent constamment et se contentent de ce que leur donne la classe au pouvoir qui parfois lâche un peu plus pour calmer une colère stagnante comme nous le voyons aujourd’hui. Le système électoral bourgeois est très bien fait à cet égard en suscitant un certain espoir de changement le plus souvent sur les marges, ce qui ne perturbe pas le capitalisme et ses profits.
Aujourd’hui le capitalisme , par la mondialisation, est arrivé au maximum de son développement et son déclin est amorcé. Tous les communistes du monde entier sont mobilisés pour accélérer sa chute et son démantèlement au profit de la société communiste qui demandera plusieurs générations pour la construire comme nous le voyons par exemple en Chine ou au Vietnam-Cuba. La France peut se réveiller pour ce combat majeur contre notre bourgeoisie corrompue et maffieuse, mais en même temps très intelligente dans sa lutte pour préserver son pouvoir et ses richesses. En face de nous nous avons près de 300000 apparatchiks bourgeois militants bien payés dans les institutions, les médias, le Medef et organismes financiers divers et varié , prêts à tout pour conserver le pouvoir d’exploiter les masses populaires sans vergogne.
Notre influence majeure dans les masses peut réapparaitre dans la crise du système capitaliste en bout de course, alors soyons optimiste tout de même. L’histoire est un long parcours aux nombreuses embûches pour la classe exploiteuse , bien des évènements l’ont prouvé ....

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