Il n’y aura pas de France Heureuse dans un Monde Malheureux

, par  CN46400

Le 4 février 2022 à 10:38, par CN46400 En réponse à : Il n’y aura pas de France Heureuse dans un Monde Malheureux

Qu’est-ce que l’internationalisme ?
C’est la question qui est, toujours, posée à tous les leaders des partis qui se veulent révolutionnaires. D’abord, et suite à la Révolution de 1789, ce fût de porter le fer contre les aristocraties qui voulaient contrarier cette révolution qui, pensaient-elles, les menaçait aussi. En 1917-20 rebelote avec les interventions occidentales contre la révolution soviétique que les amis de l’URSS condamnèrent par tous les moyens, puisque sa survie était en jeu.
Puis vint Staline qui demanda, et obtint, comme ses successeurs, la solidarité automatique de tous les PC avec toute la politique de l’URSS, qu’elle soit interne où externe. Cette solidarité, essentiellement platonique, n’a pas empêché la chute de l’URSS dont les causes relèvent surtout de la politique interne choisie par ses dirigeants. Reste que cette chute a plombé les partis communistes les plus proches de l’URSS, dont le notre, qui soutenaient, yeux fermés, toute la politique soviétique.
Ne tirer aucune leçon de cette catastrophe serait puéril. Surtout par rapport à un pays, comme la Chine, qui, maintenant, dispose de moyens économiques incomparables avec ceux de l’ex-URSS, et qui est donc attaquée tous azimuts par les impérialistes de tous poils, mais qui sait tenir compte du précédent soviétique. Il en est de même pour tous les PC dont le rôle est surtout de conduire leur politique chez eux, en fonction des intérêts de leur peuple en laissant le PCC en faire autant en Chine.
La meilleure aide que Roussel peut apporter à la Chine n’est pas de contrer, sans preuves irréfutables, les attaques anti-chinoises, tout aussi vides de preuves, des impérialistes, mais de rassembler sur son nom un max d’électeurs français. Les capitalistes français, qui traînent la Chine dans le caniveau, ne sont pas les derniers à profiter de la force de travail chinoise au détriment des travailleurs français. C’est cette contradiction qui est payante pour nous, pas de contrer ceux qui prétendent, contre toute évidence, que les machines à récolter le coton au Xinjiang sont conduites par des esclaves en voie de génocidation, tout comme les toubids cubains qui officient à Haïti.....etc
Les chiens aboient, la caravane passe !!!

Brèves Toutes les brèves

Annonces