Lettre ouverte à Pierre Laurent : un fond de programme à revoir !!

, par  Gautier Weinmann

Le 1er mars 2011 à 10:25, par Alfred Gautier En réponse à : Lettre ouverte à Pierre Laurent : un fond de programme à revoir !!

Les grandes lignes du programme proposé ici sont trop floues et s’accommodent du projet de la social-démocratie.

Je m’explique.

Concernant la sécurité emploi formation, sommes-nous oui ou non favorables à l’extension des CTP proposée par... le Gouvernement UMP ? C’est déjà une sacrée question à trancher, avant de proposer des grands projets globaux !

Ensuite, en quoi les fonds régionaux pour l’emploi et la formation diffèrent, tout simplement, du budget du Conseil régional, lequel s’occupe depuis des années de formation et de développement économique ? Bah oui, nous devrions savoir que la région existe et qu’elle intervient déjà, notamment pour aider des entreprises en difficultés, l’exemple d’AFR à Douai me vient immédiatement à l’esprit. Il n’y a rien de révolutionnaire. L’entreprise a été subventionnée par la Communauté d’agglomération et la Région Nord-Pas-de-Calais à hauteur de 10 millions d’euros ces cinq dernières années, mais les investissements promis par l’actionnaire principal ne sont jamais arrivés...

Concernant la transformation du rôle de l’euro, qui peut croire à une telle fadaise, avec Merkel en Allemagne ou Cameron en UK ? Si dans l’absolu une réorientation de l’euro n’a rien de mauvais, pourquoi s’aveugler en ne regardant pas la situation concrète des pays qui nous entourent ? Sommes-nous condamné à attendre que tous les Gouvernements changent en Europe dans notre sens (et on peut attendre longtemps) ? Pourquoi, dès lors, responsables politiques, ne pas envisager une solution monétaire nationale, pis-aller, certes, mais solution crédible et réaliste ?

Quant à l’intervention des salariés dans les entreprises, de quoi parle-t-on ? S’agit-il de donner un pouvoir de proposition, comme on le lit parfois ? Cela existe déjà et ne fait pas trop peur au patronat ! S’agit-il de renforcer un peu les droits des salariés, ou s’agit-il de faire une rupture dans le sens où les salariés se rendraient maîtres de l’outil de production ? Ou veut-on cantonner les salariés et leurs élus au rôle de pompier quand ça va mal ? Il faut le préciser.

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