Maastricht, une grosse épine dans le pied du réformiste Mélenchon

, par  Pascal Brula

Le 15 février 2011 à 23:07, par Pascal Brula En réponse à : Maastricht, une grosse épine dans le pied du réformiste Mélenchon

Pour ton pseudo, rassures-toi. L’utilisation d’une initiale n’était qu’un clin d’œil et je ne pense pas avoir divulgué quoique ce soit en le faisant.

Pour ce qui est de l’état actuel du PCF et de son devenir, je n’irai pas aussi loin que tu le penses. Personnellement, je ne sais pas ce qu’il en adviendra. J’agis actuellement en son sein avec d’autres pour essayer de rassembler le plus possible de communistes, garder des liens et entraîner dans la lutte. Quant à « remettre la main », je dirais plutôt se réapproprier le PCF, cela me paraît impossible. La direction actuelle étant du côté du manche, il semble illusoire d’espérer qu’elle le cède. Jusqu’où ira-t-elle (dissolution ? courant de pensée d’un magma réformiste ? autre ?), je ne sais pas, mais ce que je sais, c’est qu’elle est capable d’inventer des adhérents pour rester « majoritaire » (ce qu’on appelle vulgairement le bourrage des urnes auquel j’ai déjà assisté…). Ma seule certitude est qu’en ne restant pas spectateur, je participe à écrire l’avenir.

Quant à la candidature communiste, il me semble que si Chassaigne était désigné candidat par les adhérents, et à fortiori Gerin, le Front de gauche éclaterait, alors pourtant que Chassaigne s’en réclame. La situation me parait donc moins simple que celle que tu entrevoies. Quant à Mélenchon, la direction du PCF lui a laissé croire qu’il pourrait avoir des prétentions sur les communistes, mais je n’ai personnellement aucune intention de me laisser marcher dessus.

Amitiés
Pascal Brula

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