Il n’y a pas d’« exit » heureux

, par  Pascal Brula

Le 25 janvier 2019 à 12:21, par Pascal Brula En réponse à : Il n’y a pas d’« exit » heureux

Il faut lire ce qui est écrit ; cette remarque est de la manipulation.

D’une part, c’est moi qui ait écrit : «  la sortie seule de l’UE et de l’Euro serait déjà un sacré coin enfoncé dans le capitalisme » et non le camarade Allègre, donc le mieux serait de s’adresser directement à moi.

D’autre part, cette remarque ne concerne pas le Brexit, puisque la Grande-Bretagne n’est pas inféodée à l’Euro, mais bien à la France. Effectivement, l’UE tient essentiellement par le couple franco-allemand, la bourgeoisie française s’étant arrimée au capitalisme allemand (l’histoire se répète...). Donc si la France se retire de l’UE et donc de l’euro, le système explose. Et sans sortie du capitalisme (mais avec ce serait mieux), ce serait effectivement un « sacré coin enfoncé dans le capitalisme », compte tenu que si cela se passait, le rapport des forces aurait fondamentalement changé et ouvrirait d’autres horizons.

Quant au Brexit, il participe globalement à l’affaiblissement des forces capitalistes, mais de manière moins importante ; car il participe à l’affaiblissement de l’UE, et c’est pour cela que la bataille fait rage et que dans les médias on nous fait le coup du catastrophisme. Il faut quand même aussi se rendre compte que le gouvernement de Thérésa May est contre le Brexit et qu’elle fait tout pour le saboter...

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