Il n’y a pas d’« exit » heureux

, par  CN46400

Le 23 janvier 2019 à 17:14, par CN46400 En réponse à : Il n’y a pas d’« exit » heureux

@ PM
Depuis Marx, on sait que ce qui motive, avant tout, les capitalistes, c’est le taux de profit. Le capitalisme allemand n’est pas plus vorace, ni moins, que le capitalisme français ou US.
Les modules allemands qui trouvent leur place dans les projets industriels français, chinois ou US sont toujours le résultat de négociations basée sur un rapport qualité-prix. Et je ne pense pas que les cadres de nos fleurons industriels courent plus de danger dans les rue de Berlin que dans celles de New York... Si l’industrie allemande est plus développée que l’industrie française, c’est pour des raisons objectives qui pourraient faire l’objet de long développements. Un jour, dans une réunion de jumelage avec une commune allemande (Allersberg-Bavière), j’ai connu un entrepreneur doté d’un patronyme 100% français qui fabriquait, là bas, des modèles réduits de véhicules. Si Louis14 n’avait pas révoqué l’édit de Nantes, il aurait peut-être été français.... Depuis 1945, les allemands n’ont pas d’armée, comme les japonnais d’ailleurs, mais ils ont une industrie. Ceci n’explique pas tout, mais un peu quand même.
Vous parlez de « recréer une classe ouvrière ». C’est inutile, elle existe toujours, mais bien moins concentrée. 100 000 mineurs dans le Nord ou l’Est, 30 000 à Billancourt, 40 000 à Montbéliard, c’est fini. Les unités, plus nombreuses, comptent bien moins de monde, mais l’effectif général de la classe ouvrière n’a pas baissé. Les compétences se sont accrues ; avec un ordinateur, on peut, maintenant, conduire plusieurs machines et fabriquer simultanément plusieurs pièces.
Vous parlez « d’impérialisme » US, allemand, UE(pas d’armée...), mais pourquoi oublier l’impérialisme français qui fait et défait pas mal de gouvernements africains, et qui s’est couvert de gloire en Libye, en Syrie.... Est-ce l’UE qui a poussé Alstom électric dans les bras de GE (USA) ?
SVP la phobie anti-germanique c’est un peu ringard. Pour défendre leurs intérêts contre les prolos des deux cotés du Rhin, les bourgeoisies, allemande et française, s’entendent très bien. Et pour les mettre en échec, l’une comme l’autre, il convient d’unifier les prolos des deux pays (Marx dixit), sur leurs intérêts, et pas contre les moulins à vent de Bruxelles.

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