Nous vivons une époque formidable ! [résolu]

, par  Viriato

Le 11 mars 2017 à 10:51, par Viriato En réponse à : Nous vivons une époque formidable !_resolu_

« Il nous faut appeler aux luttes et à s’organiser avec le PCF parce que ni l’abstention, ni le vote à ces élections ne sont capables d’ébranler le capital. »

Was ?

Il ne faut pas s’abstenir mais le vote ne sert pas ?
Voilà les impasses du gauchisme.
C’est sur qu’une adhésion pure et simple à n’importe quel candidat social démocrate (de gauche ou ... de droite pour ceux qui ’pensent’ aux législatives) est suivre la même politique qui a mené le PCF à l’enfer où il se trouve.
Que faut il donc faire ?
S’isoler et proclamer du haut de notre profonde connaissance que « tout ça » (le élections) soit ne servent à rien soit « il ne faut s’abstenir » ?
Ou trouver une tactique qui permet d’utiliser les élections pour développer une politique communiste ?
La seule tactique possible dans les conditions d’une force communiste éparpillée et très affaiblie est la tactique du Front Uni léniniste.
Soutient du candidat dont les travailleurs majoritairement voient comme le « plus à gauche ». Mais soutient critique, soutient pour gagner les travailleurs dévoyés, pour in fine, plomber la social démocratie. Pas pour passer des accords électoraux avec elle.
Soutient critique veut dire garder l’indépendance politique du parti communiste.
Ces évidences, ces lapalissades, sont poussés de côté pour arriver à la célèbre formule « Il nous faut appeler aux luttes et à s’organiser avec le PCF parce que ni l’abstention, ni le vote à ces élections ne sont capables d’ébranler le capital. »
Bref, le programme anarcho-syndicaliste : « appel aux luttes » contre (« contre » !!) la politique. Retour au gauchisme le plus stérile en somme.
si la direction du PCF est une succursale du PS de droite, ses critiques lui font un sacré service en adoptant la « politique » des sectes trotskardistes style LO, qui eux aussi, pratiquent depuis des décennies, l’anarcho-syndicalisme sui generis ( l’activité syndical matinée de généralités) qu’ils prennent pour du « trotskisme ».
Par ce chemin là, on finira comme eux : un groupe « d’analyse » totalement déconnecté de la vie politique nationale. Et de la classe ouvrière et du communisme.

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