2017, la solution tombée du ciel ?

, par  Xuan

Le 21 novembre 2016 à 09:33, par Xuan En réponse à : 2017, la solution tombée du ciel ?

Dans tous les cas il me semble que l’heure des martingales électoralistes et passée, et que la bourgeoisie a déjà désigné le futur président, avant même que les élections aient eu lieu.
Fillon accentue les lois réactionnaires dans le droit fil de la loi travail et des mesures anti ouvrières et anti sociales des socialos.
Ces derniers définitivement déconsidérés ne présentent plus aucun intérêt pour la classe dominante.
Par ailleurs le nouvel équilibre mondial et la Bérézina de la politique étrangère du PS impliquent une réorientation profonde, plus réaliste de la diplomatie, et c’est Fillon qui représente le mieux cette réorientation, à l’exclusion du FN dont la bourgeoisie n’a pas besoin maintenant semble-t-il.

De notre point de vue il faut donner un nouvel espoir et de nouvelles perspectives à la classe ouvrière.
La situation est favorable parce que les masses les plus avancées ne se font aucune illusion sur les représentants de la bourgeoisie, et s’interrogent sur les perspectives de la lutte de classe.
L’échec de la voie électoraliste impose une réflexion sur le rapport dialectique entre le combat électoral, légal, « républicain » et l’action révolutionnaire des masses.

Concernant le front uni, il est bien entendu nécessaire, mais le front uni ne s’adresse pas à des aventuriers sociaux-démocrates et anti communistes. Il devrait regrouper ceux qui sont écrasés par les monopoles capitalistes, par exemple les paysans ruinés ou les marins pécheurs que Mélenchon précisément envoya paître sous prétexte que des fachos s’étaient infiltrés dans les bonnets rouges.
Mais pour constituer un front uni, la priorité c’est son orientation.
Un Front Uni se constitue autour d’un objectif, et non avec des "insoumis", "atterrés" et autres bras cassés de la réaction "de gauche". Du reste Mélenchon, Montebourg, Aubry, les verts et Pierre Laurent s’il persiste à s’accrocher à leurs basques, vont couler inexorablement avec le Titanic.

Il est nécessaire de réaffirmer clairement l’objectif du socialisme, opposé aux différentes versions du réformisme désormais hors jeu, y compris à l’occasion du simulacre de démocratie qui va se dérouler.

Brèves Toutes les brèves

Sur le Web Tous les sites

Annonces