Il n’y a pas de bonne solution dans le choix d’un candidat, mais la contradiction dans laquelle la direction s’est placé va éclater et le parti avec, sauf si les communistes ont un réflexe de parti.

beaucoup de ceux qui n’en peuvent plus de la soumission au PS se disent qu’au moins JLM est plus radical, est identifié en dehors du PS et pensent qu’on peut peut-être mener une bataille communiste sur son nom. Je suis convaincu qu’ils se trompent parcequ’ils restent dans le cadre de la personnalisation présidentielle et 2012 nous montre à quel point elle emporte et dissout tout.. Qui se rappelle de l’incroyable mobilisation des grands meetings de 2012 et de sa dilution immédiate dès les législatives...sans compter la suite... Non la seule campagne de Mélenchon sera la sienne, et tout ceux qui le suivront y seront dissous...

beaucoup de ceux qui pourraient soutenir une candidature communiste se disent qu’elle est impossible avec cette direction, et que ni Laurent, ni Chassaigne ne peuvent porter un programme de rupture. Ils n’ont pas tort,m ais là aussi restent enfermé dans la personnalisation... comme si le candidat faisait le contenu... comme si c’était la personnalité de Duclos en 69 qui avait fait le résultat (même s’il y a contribué...)

certes, quand on pose la question d’un candidat(e) communiste porteur des luttes sociales, du changement de société, de l’engagement dans l’action et l’effort d’organisation populaire, annoncant la reconstruction d’un grand parti communiste, on sait que c’est peu probable de trouver ce candidat... Même si le succès médiatique de Besancenot montre qu’un inconnu peut y arriver... C’est pourquoi il serait très utile de faire surgir des noms potentiels.... Cécile Cukierman, candidate dans la ligne du parti, mais qui a mené une bataille combative et communiste aux régionales, Sébastien Jumel, un maire qui se bat et qui pourrait représenter une des forces restantes du communisme, son enracinement local bien affaibli mais qui existe... D’autres noms ? cela changerait tout,

mais qu’on le prenne comme on veut, la seule question qui restera de ces présidentielles n’a rien à voir avec son résultat, mais tout à voir avec l’existence ou non du PCF après. Pierre Laurent et sa pétition vivement la gauche prépare déja le congrès de la dissolution. Les contradictions internes sont telles que l’éclatement est le plus probable... JLM considère lui que la question est déja réglée...

qu’est ce qui peut l’éviter ? rien d’autre qu’une décision des communistes d’affronter la difficulté, autour d’une candidature, qui ne peut être géniale, qui est même certainement pleine de défaut mais qui offre la possibilité d’une bataille nationale, et qui de fait met la direction actuelle devant un mur et oblige même le conseil national à réouvrir les choix stratégiques...

Bien sûr, notre réseau n’est pas déterminant dans la décision des communistes, mais plus nous imposerons le débat sur l’essentiel, la candidature communiste, plus nous ouvrirons les possibles... et quand on peut mener une campagne législative, ce sera une aide importante...

Sur ce point des législatives, soyons clair, si le parti soutient JLM, ce sera un vrai handicap dans les quelques circonscriptions populaires ou on peut espérer faire un bon résultat. Je rappelle les analyses sociales faites après 2012, qui montrent clairement comment le vote JLM a accéléré le recul communiste dans le monde ouvrier et son progrès relatif dans les couches moyennes urbaines...

pam