Personnellement, en tant que communiste désencarté, je suis convaincu que c’est l’inexpérience, associée à l’ignorance qui pousse chacun à tenter de se construire une ligne politique. Ça ne peut conduire qu’à la dispersion, au nombrilisme et par conséquent à l’inefficacité alors qu’il faudrait en revenir aux fondamentaux et ressasser inlassablement que l’enjeu de la lutte des classes c’est l’appropriation collective des moyens de productions et d’échanges.
Et pendant ce temps là les acquis arrachés de hautes luttes au capital s’amenuisent, le chômage augmente inexorablement, plus d’un tiers de la population de France, que les autres, très majoritairement regardent en toute bonne conscience crever lentement la gueule ouverte, n’a plus les moyens de vivre décemment.
Des parts entières de salaire mutualisé retournent grossir les profits capitalistes, les comités d’entreprises sont en difficulté et réduisent l’action sociale.
C’est le cas de celui des des énergies électriques et gazières, la CCAS, qui donne certains de ces centres de vacances à gérer par le privé au prétexte d’un rééquilibrage des coûts de fonctionnement. Marcel Paul ou est-tu.

Que 64 élus susceptibles de donner l’aval à un candidat (e) à la présidence de la république et que les autres ne se soient pas déplacés pour
entendre les élucubration de Pierre Laurent montre le peu de cas qu’ils font de ce personnage qui a perdu toute crédibilité et apporte en sus la preuve qu’ils cherchent le meilleur positionnement possible afin de préserver leurs strapontins : Largués ils en sont réduits à sucer les roues du fascisme rose quel qu’en soit le prix pour la classe oeuvrière et ses alliés réels ou potentiel.

Si les dirigeants successifs du PCF ont faillis, il reste néanmoins un courant progressistes au sein de ce parti, je pense avant tout à tous ceux qui ont porté la motion n°3 à l’appréciation du dernier congrès : Elle prévoit la sortie de l’UE et l’abandon de l’euro monnaie unique, ce pourrait être l’origine d’un rassemblement encore plus large en prévision de l’élection présidentielle de 2017 sur cette base et non pas sur celle d’un programme communiste, qui en l’état de l’opinion ne serait pas compris.
Les alliés potentiels sont légions et, pour avoir lu récemment un texte de Richard Labévière, il y en a d’autre, intitulé la marchandisation de la violence stade ultime du capitalisme qui dans le contexte actuel n’est pas en contradiction avec l’ouvrage de Lenine : L’impérialisme stade ultime du Capitalisme dont la forme qu’il a prise est aujourd’hui contestée par la Russie la Chine et les BRICS.

Il appartient à toutes les femmes et les hommes soucieux d’un peu plus de justice sociale de poursuivre ce combat, de contribuer à élaborer l’après. Pour nous il doit commencer par le rétablissement de notre souveraineté nationale qui est aujourd’hui conjuguée à tous les modes et à tous les temps par le Front National de Marine Le pen.

En d’autres termes, peu importe le ou la candidat(e), ce sont les orientations programmatiques qui priment, auxquelles beaucoup pourraient se rallier tels ceux et celles qui l’avaient fait autour du panache blanc d’Henri IV.

L’opinion peut encore évoluer, chacun dans l’urgence, ou qu’il se trouve, doit prendre ses responsabilité, comme l’avaient fait au soir de la débâcle en 1940 des hommes et des femmes venus d’horizons divers pour faire en sorte qu’un nouveau conseil national de la résistance contre l’obscurantisme atlantiste et ses affidés. Un mandat présidentiel c’est le temps nécessaire.
Un candidat communiste, communisant aurait ma préférence, un Chevenement doté de la stature d’un homme d’Etat, serait un bon compromis.