JLM : Motion de la section de La Reole Monsegur (33)

, par  Joël

Le 25 février 2016 à 15:52, par Joël En réponse à : JLM : Motion de la section de La Reole Monsegur (33)

Je ne crois pas que les Communistes puissent considérer que l’élection présidentielle serait la clé d’un quelconque changement démocratique.
A la lumière de tous nos déboires de ces trente dernières années au cours desquelles nous avons milité pour en arriver là, c’est à dire à considérer que le changement ne doit passer exclusivement que par des élections à la suite desquelles un parti au Pouvoir se doit avec ses alliés comme il est de coutume pour la Droite et la Social-Démocratie de « gauche » de trahir leurs mandataires sans vergogne,
à considérer qu’on doive accepter au nom du respect du Suffrage Universel de s’aligner sur ces graves manquements qui permettent à la classe dominante de se maintenir in eternam au pouvoir et attendre vaille que vaille les prochaines échéances.
à considérer que par conséquent nous devions nous ranger derrière un chef de majorité incontesté muni d’un programme « commun » qui ne sera jamais respecté
à considérer que les expériences des Comités anti-libéraux et du FDG qui participèrent à faire dévisser le PCF .
Alors Non ne soutenons pas de « candidature Mélenchon » ( on le connaît mieux que quand on lui a donné nos voix en 2012) même si tout juste un an avant cette élection il reste le plus crédible dans l’alternative d’ une perspective qui peut-être nous permettrait d’ annuler toutes les politiques de régression que nous devons nous les « petits » au PS au Pouvoir depuis trente ans.
Alors NON ne nous opposons pas à des candidatures à la Hulot venant de la soi-disant « gauche de la gauche » flanquée de ses « frondeurs » indomptables, candidatures qui feront le consensus afin de préparer gratuitement le terrain à Hollande et aux siens sans aucun rapport de forces réel .
Continuons alors comme avant , afin de décrocher quelques postes pour survivre en attendant quoi ? pour exister au moins par l’étiquette.
Il est bien temps de s’offusquer encore contre le Pouvoir personnel quand on en a accepté les conditions et partagé même si peu que ce soit un bout d’exercice.
Pour certains, Mélechon est vécu comme un concurrent qui aurait pris la grosse tête dans la campagne de 2012. Il fallait le prévoir et là il faudrait s’adresser à ceux qui l’ont mis en place et encouragé.
En tout cas, cet homme a fait preuve d’une constance et d’un courage politique peu commun, pour affronter tous les pièges qu’on lui tend, comme le dit Maxime Vivas (cf Le Grand Soir) une force que j’aurais aimé voir exprimer chez nous, au lieu des sempiternelles plaintes, véritables aveux de faiblesse contre hier l’« Austérité » et aujourd’hui la « véritable » politique de Droite pratiquées par la « gauche » au pouvoir.
Qui aujourd’hui affirmerait que le PCF n’est pas aujourd’hui à la remorque de la lutte des classes ? Le Parti s’interroge seulement à un an des présidentielles d’une candidature qui va nous maintenir dans la marge, voire précipiter notre dissolution.
Qu’est ce qui nous empêcherait de discuter de la candidature Mélenchon, à l’aune de l’expérience de 2012.
Un tel candidat soutenu par le PCF, car ce ne serait pas notre candidat, c’est une manière pour le PCF d’échapper à la dissolution à laquelle certains travaillent depuis Martigues.

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