Présidentielles : JLM, le peuple, l’organisation et le rapport de forces

, par  pam

Le 21 février 2016 à 21:56, par pam En réponse à : Présidentielles : JLM, le peuple, l’organisation et le rapport de forces

Quand on parle du PCF, il y a une difficulté car une grande part de sa direction conduit une politique de « mutation » qui vise, comme en Italie, à le faire en fait disparaitre... Donc, oui, une part (sans dire plus précis) du PCF est enfermé dans sa soumission au PS..

Mais quand à Vénissieux, le PCF résiste à la tentative du PS de faire tomber la ville (comme ensuite à Gardanne,), quand son maire refuse de rejoindre l’exécutif de la métropole, et quand ses élus métropolitains votent contre le projet de pacte métropolitain, c’est un autre PCF qui s’affirme...

Donc, oui, JLM est souvent bien plus clair que les dirigeants du PCF... Mais aucun « sauveur supreme » ne remplacera jamais une organisation populaire !

Personnellement, je ferai tout pour que ce PCF qui touche le fonds se reconstruise sur des bases clairement de rupture avec le capitalisme, et avec la longue stratégie d’union de la gauche, et retrouve le chemin « des masses » comme on disait, mais admettons que cela ne soit pas possible... soit on pense que la solution viendra d’en haut, soit on se demandera comment organiser la résistance... et quand on voit comment JLM réussit avec le PG... on comprend que ce n’est pas son problème...

Ce n’est pas une question de personne, mais bien une question politique de fonds « il n’est pas de sauveur suprême, ni dieu, ni césar, ni tribun, producteurs sauvons-nous nous mêmes.... » que le « parti du peuple » ne s’appelle pas le PCF demain, on verra, mais il faudra bien le construire, et de fait, il jouera le rôle du nécessaire « parti communiste »...

pam

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