Le fascisme aujourd’hui

, par  Pascal Brula

Le 21 juin 2013 à 22:41, par Pascal Brula En réponse à : Le fascisme aujourd’hui

Je ne trouve pas tant d’intérêt à cet article. Il donne l’impression d’un exposé universitaire bien propret sur lui, déconnecté de la lutte des classes. La lutte contre le fascisme semble être présentée comme une lutte spécifique, qui plus est sur un plan moral. Ce sont les méchants parce qu’ils nous rejettent, si si, je vous l’assure, ils le disent même. La conclusion, c’est qu’il faut créer des associations antifascistes et aller au baston. Un peu comme Mélenchon est allé se présenter contre la Le Pen. En poussant la logique jusqu’au bout, on peut même faire des alliances républicaines avec l’UMP ou le PS lorsqu’ils risquent d’être élus. Bouh, ils me font frissonner ce FN... Mais ce texte oublie trop facilement que la bête au ventre fécond, c’est le capitalisme. Et que moins on le combat, plus on facilite l’implantation de l’extrême-droite. En attendant, l’UMP ou le PS continuent de démolir nos acquis sociaux et démocratiques, mais bon dieu, mais c’est bien sûr le FN qui est le plus grand danger, alors qu’il se nourrit de leur politique. Ce texte oublie un peu trop facilement le « plutôt Hitler que le front populaire » de la grande bourgeoisie capitaliste. Il n’y a pas de discontinuité majeure entre les uns et les autres, leur plus grand dénominateur commun étant la défense et la bonne gestion du capitalisme, avec quelques « nuances » idéologiques. Rappelons-nous quand même que les sociaux-démocrates, par le décret Sérol, ont condamné à mort les communistes avant la seconde guerre mondiale... ou ont envoyé des dizaines de jeunes au casse-pipe pendant la guerre colonialiste d’Algérie... Les fascistes, pour moi, ne sont que la solution de rechange, la solution de la force, celle de la dernière chance, quand toutes les autres ont échoué.

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