Mais quel est ce faux débat mis en scène autour d’un président au milieu d’une salle avec une petite centaine de (...)
Intervention au CN du 13 et 14 octobre 2012.
Les structures de base de notre parti, organisation, caractère populaire, démocratie.
"Cellules" bilan et perspectives
Une longue partie du CN a été consacrée aux débats sur les organismes de direction du PCF et leur fonctionnement. Et les sections, les cellules, n’est il pas lieu d’en parler sur la base de l’expérience, une décennie après Martigues ? Proposition pour orienter les débats de la commission des statuts et l’ensemble de notre réflexion commune d’ici le congrès.
Les structures de base de notre parti, organisation, caractère populaire, démocratie :
J’interviens dernier en séance. C’est un choix de la tribune. Tant mieux ! Après de longs échanges sur le fonctionnement des organismes de direction, je reviens sur la vie et le militantisme de base. J’ai le mandat de ma section, de ses deux cellules dont une d’entreprise et de plusieurs autres sections du biterrois et de mon département de demander à ce que nous nous saisissions de la refonte des statuts pour remettre la "cellule", sa vie son fonctionnement au cœur de la vie du parti. Pour nous, il s’agit de répondre à la question fondamentale de la "proximité" et de la place des exploités dans la vie, des choix politiques du PCF... détermination de l’orientation, de l’action, organisation et souveraineté.
Démocratie et souveraineté ont absolument besoin de cette proximité, au plus près de la classe ouvrière et du salariat (quartier et entreprise). Dans ce domaine essentiel, les décisions de Martigues ont été catastrophiques, une véritable "parenthèse" à fermer, expérience faite. Il ne s’agit ni de rêver, ni d’embellir le passé. Il y a 11 ans, il était déjà très difficile de faire "vivre une cellule". Ce sera toujours le cas et demandera à tous un énorme effort fait de rigueur, continuité.
Constat peut être fait par ailleurs que la vie au niveau des AG de section apporte certains avantages. Mais c’est au plus près de la vie quotidienne que peut s’élaborer la politique des communistes, ailleurs la cause des plus exploités est moins prégnante.
Je termine en rappelant que l’expression première de la souveraineté est à mon sens dans la collecte des cotisations et la délivrance de la carte aux nouveaux camarades, fut-elle en carton et non en plastique ! Ces questions me semblent devoir relever du travail de la "commission des statuts". C’est en partie pour cela que ma candidature a été proposée à cette commission lors du dernier CN.
Paul Barbazange