« La révolution portugaise et la situation en Europe et dans le monde 40 ans plus tard » Contribution du Parti Communiste Portugais pour l’ouverture du séminaire international

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Déclaration du Parti Communiste Portugais, lue par Pedro Guerreiro, membre du secrétariat du Comité central et responsable du département international, à Almada lors du séminaire international « La révolution portugaise et la situation en Europe et dans le monde 40 ans plus tard ».

Traduction PB pour Lepcf.fr

Le 5 septembre 2014

Camarades et amis,

Nous vous remercions pour votre fraternelle participation à ce séminaire. Nous, portugais, sommes très heureux de pouvoir partager avec vous la célébration de cette étape majeure de notre histoire, évènement qui a eu et a encore des effets de grande portée sur la vie au Portugal, et a eu des répercussions internationales importantes.

La Révolution d’Avril était une affirmation de liberté, d’émancipation sociale et d’indépendance nationale. La Révolution d’Avril a été déclenchée par le soulèvement militaire du Mouvement des Forces Armées (MFA), le 25 Avril 1974, instantanément suivi par un soulèvement populaire. Elle a profondément transformé la société portugaise.

La Révolution d’Avril était l’aboutissement d’une lutte opiniâtre et héroïque du peuple portugais. Elle a mis fin à la dictature fasciste (1926-1974), instauré la liberté, établi un régime démocratique avec une large participation populaire ; elle a permis de cesser la guerre coloniale et de reconnaitre les droits à l’indépendance des peuples, après un siècle de colonisation ; elle a apporté la liberté syndicale et de nombreux droits pour les travailleurs ; elle a liquidé le capitalisme monopoliste d’état, les conglomérats monopolistes et leur domination économique et politique, en nationalisant les branches stratégiques de l’économie et en les plaçant au service du peuple et du pays ; les grandes propriétés terriennes (latifundio) du sud du Portugal ont été abolies par une réforme agraire, ce qui a mis fin au chômage et amélioré les conditions de vie du peuple dans ces régions ; elle a établi d’importants droits pour les femmes et la jeunesse, et élevé le niveau de vie du peuple ; elle a mis fin à l’isolement international du Portugal et ouvert la voie à une politique de paix, de coopération et d’amitié avec les peuples du monde entier.

La classe ouvrière, les travailleurs, la masse du peuple et les militaires progressistes – les "capitaines d’avril" – étaient unis dans une alliance Peuple-MFA, et furent les principaux instigateurs des gains démocratiques réalisées entre 1974-1975 et inscrits plus tard dans la Constitution de la République adoptée le 2 avril 1976. Rappelons-nous que cette Constitution a établi l’objectif de « garantir une transition au socialisme, en créant les conditions pour l’exercice démocratique du pouvoir par la classe ouvrière ».

Pour le 40e anniversaire de la Révolution portugaise, nous proposons de vous faire partager les caractéristiques particulières et les enseignements importants que ce processus a produits pour la lutte des travailleurs et du peuple portugais, et pour l’émancipation sociale et nationale.

D’entrée de jeu, la Révolution d’Avril était une révolution antifasciste, anti-monopoles, anti-latifundio, anticolonialiste et anti-impérialiste. C’était une révolution dont les traits principaux reprenaient le programme pour une révolution démocratique et nationale qui avait été adopté par le PCP à son 6e congrès, en 1965.

Dans l’élaboration de ce programme, le PCP – appliquant le marxisme-léninisme – analysait la situation du Portugal, son histoire, ses particularités, prenant en considération son niveau de développement capitaliste, les classes qui exerçaient le pouvoir et comment elles l’exerçaient, ainsi que son double statut, à la fois de pays colonisateur et de pays colonisé par l’impérialisme étranger.

Confirmant les lois générales du processus révolutionnaire – spécialement celles concernant le rôle de la classe ouvrière et du peuple, le parti, le pouvoir politique, la propriété des moyens de production –, la Révolution portugaise confirma aussi que ces lois ne rentraient pas en conflit avec les spécificités nationales, mais au contraire, leurs étaient dialectiquement liées.

Comme d’autres processus de changement révolutionnaire l’ont également fait, la Révolution portugaise a montré que les révolutions ne peuvent être copiées, qu’elles ne sortent pas de manuels comme si elles étaient une sorte de plan à laquelle la réalité devrait se conformer – des situations différentes requièrent naturellement des solutions différentes lors de la construction d’une nouvelle société.

La Révolution portugaise aussi, a mis en évidence l’importance de la question nationale et de ses inséparables relations avec la question de classe, confirmant ainsi l’importance des nations comme étant le domaine décisif pour la défense et la réalisation des droits et pour la mise en œuvre du changement social et des processus de libération des peuples.

La Révolution portugaise a mis en évidence le fait que les quatre principaux aspects de la démocratie – économique, social, politique et culturel – sont indissociables et complémentaires, comme l’est leur relation au domaine national, qui se caractérise par la souveraineté et l’indépendance nationale.

Dans la Révolution portugaise, l’avènement des libertés, des droits et d’un régime politique démocratique est inséparable de la liquidation du pouvoir politique et économique des propriétaires des conglomérats monopolistes et des latifundio. En fait, lorsque la révolution fut confrontée à des complots, des sabotages et tentatives contre-révolutionnaires, cet avènement a été essentiel à la défense des libertés et de la démocratie naissantes.

Étant née hors du Portugal, avec ses spécificités, et indépendamment de la nature de la dictature fasciste du Portugal – "un gouvernement terroriste de propriétaires de monopoles (en association avec l’impérialisme étranger) et de latifundio" –, la Révolution portugaise n’était pas une révolution bourgeoise démocratique, mais n’était pas non plus une révolution socialiste. Le caractère original de la Révolution portugaise était sa nature anti-monopoliste et anti-impérialiste, avec en même temps l’objectif du socialisme, les deux étant présents – non de manière contradictoire, mais dans une relation dialectique – comme deux étapes différentes qui étaient à la fois distinctes, mais complémentaires. Il y avait l’objectif d’une révolution démocratique et nationale, ainsi que celui de la révolution socialiste. La lutte pour la révolution nationale et démocratique était déjà une composante de la lutte pour le socialisme.

L’alliance Peuple-MFA était la force dirigeante du processus révolutionnaire. C’était une alliance anti-monopoliste et anti-impérialiste qui englobait un très large éventail de couches sociales du peuple portugais.

Comme dans tout processus révolutionnaire, et donc dans la Révolution portugaise, c’est l’action créatrice des masses qui précède toujours la prise de décision des structures du pouvoir politique, et cela fut un facteur déterminant des changements révolutionnaires – comme les nationalisations, le contrôle de la gestion par les travailleurs, ou la réforme agraire.

Cependant, bien qu’ils aient réalisés des changements importants et de grande portée, les travailleurs et le peuple du Portugal ne sont pas parvenus à imposer le pouvoir révolutionnaire et construire un état démocratique qui corresponde à ces changements – cela confirme que la question de l’état est une question centrale dans toute révolution.

Dès le départ, la révolution portugaise a dû affronter le sabotage économique et la violence réactionnaire, les divisions au sein des forces révolutionnaires et au sein du MFA, le rôle du PS et de ses liens avec les milieux les plus réactionnaires, les actions des groupes d’extrême-gauche, les pressions et interférences de l’impérialisme – tout ce qui pouvait ralentir et finalement mettre un terme au processus révolutionnaire.

En 38 ans de politique de droite et 28 ans d’intégration européenne capitaliste – dans l’EEC/Union Européenne –, le grand capital, utilisant la social-démocratie et les forces de droite, a promu la reconstruction des conglomérats monopolistes et le retour de leur domination économique et politique. Il a lancé l’assaut contre les droits du travail et les droits sociaux. Le régime démocratique a été rabaissé. Les valeurs rétrogrades et réactionnaires ont été banalisées et exaltées. Les intérêts nationaux ont été subordonnés et sacrifiés aux intérêts étrangers. Il y a eu une politique de confrontation permanente avec la Constitution du Portugal et de l’État de droit démocratique, ce qui a gravement mis en danger le régime démocratique constitutionnel, ainsi que l’indépendance et la souveraineté nationale.

La Révolution d’Avril est une révolution inachevée. En dépit de ce qui a été abouti en termes d’avancement historique, beaucoup de ces réalisations majeures ont été détruites par la suite. D’autres, quoi qu’affaiblis et menacés, participent encore aujourd’hui à la vie quotidienne du peuple portugais.

Au Portugal, un processus révolutionnaire a eu lieu parce qu’il correspondait à une nécessité objective de la société portugaise et aux aspirations du peuple portugais. Son héritage est un ensemble de réalisations profondément enracinées, d’expériences et de valeurs qui imprègnent le présent et l’avenir du Portugal – et c’est quelque chose qui (et nous le soulignons) détermine et qui distingue la situation du Portugal d’aujourd’hui. Le programme actuel du PCP pour une Démocratie Avancée découle précisément de cette réalité. Le Programme a été revu en 2012 à l’occasion du 19e congrès, lui donnant un nouveau titre : « Une Démocratie Avancée, les Valeurs d’Avril pour le Portugal de Demain ».

Dans le combat pour rompre avec des décennies de politique de droite, le PCP lutte pour une alternative patriotique de gauche qui puisse ouvrir le chemin pour une Démocratie Avancée capable de projeter les Valeurs de la Révolution d’Avril dans le Portugal de Demain, comme une partie, une composante à part entière, de la lutte pour le socialisme.

Cette alternative et ce chemin requièrent que les luttes des travailleurs et du peuple soient intensifiées et développées, qu’il y ait une convergence entre démocrates et patriotes – et nécessairement, un PCP plus fort.

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La Révolution portugaise faisait partie de ce mouvement de portée générale, et de cette période d’avancées dans la libération sociale et nationale qui, dans les années 70 – à la suite de la victoire contre le nazisme, et avec un rapport des forces favorable aux forces démocratiques et antifascistes, aux forces de paix et de libérations nationales, aux forces de progrès et de socialisme – ont marqué la seconde moitié du 20e siècle.

Ce fut une époque marquée par de grandes réalisations et des gains importants pour l’URSS et les pays socialistes, par des gains obtenus par les syndicats de la classe ouvrière et des autres classes dans les pays capitalistes, par l’effondrement du système colonial et la libération des peuples qui avaient été colonisés et exploités pendant des siècles.

Avec la disparition de l’URSS et du camp socialiste en Europe – et le changement du rapport des forces qui en a résulté – l’impérialisme s’est engagé dans une offensive de grande envergure contre les processus de libération sociale et nationale et contre toutes les réalisations, gains et avancées obtenus après la victoire contre le nazisme – visant à rétablir sa domination, son système d’exploitation et son hégémonie dans le monde entier, et diffusant l’idée que c’était la fin de l’histoire.

Toutefois, les développements dans le monde ont prouvé que, non seulement l’histoire n’était pas finie, mais aussi que le capitalisme était un système porteur de contradictions antagoniques, de profondes injustices et de fléaux sociaux, et qu’il était incapable de pourvoir aux besoins, aux intérêts et aux aspirations des peuples.

Comme nous en avons tous été témoins, l’extension des rapports capitalistes de production à l’ensemble de la planète, la centralisation et la concentration sans précédent du capital, l’écrasante domination du capital financier, la marchandisation de tous les domaines de la vie sociale, la nature de plus en plus spéculative, rentière et parasitaire du système, le rôle croissant de la corruption et des trafics criminels, sont tous des éléments clés du capitalisme contemporain.

Quarante ans après la Révolution d’Avril et l’époque à laquelle elle s’est produite, la situation internationale est aujourd’hui dominée par une crise structurelle profonde du capitalisme et par un réalignement majeur des forces à l’échelle mondiale. La réponse de l’impérialisme est d’intensifier l’exploitation et l’oppression nationale, d’imposer une dévaluation massive du travail, de favoriser une intense régression et la recolonisation dans de vastes régions du monde.

Au milieu d’une crise profonde et de l’exacerbation de ses contradictions, l’Union Européenne – dominée par ses monopoles et ses grandes puissances dirigés par l’Allemagne – a renforcé sa nature néolibérale, fédérale et militaire, et s’est attaquée aux droits des travailleurs et à la souveraineté des peuples.

Il convient toutefois de souligner que, bien que les grandes puissances se coordonnent pour exploiter les travailleurs et mener des agressions contre les peuples, elles n’ont jamais cessé d’être, entre elles, des rivales. Leurs contradictions mutuelles continuent d’être présentes, et tendent à devenir plus aiguë au fur et à mesure que la crise de surproduction et de suraccumulation s’éternise.

L’instabilité et l’insécurité sont des caractéristiques dominantes de la situation internationale. Les USA et leurs alliés, ont resserré leurs alliances politico-militaires – comme l’OTAN, qui tient actuellement une réunion au sommet en Grande-Bretagne. Ils continuent à progresser dans la course aux armements et le militarisme, ils font usage du fascisme et de forces terroristes, ils propagent de partout des foyers de tension et la déstabilisation, ils encouragent les ingérences, les agressions et la guerre, ce qui constitue une grave menace pour la paix mondiale, à une époque où une nouvelle guerre mondiale pourrait signifier l’anéantissement de l’humanité.

L’oppression du peuple palestinien par Israël et sa colonisation méthodique de la Palestine, la destruction de la Yougoslavie, l’agression contre l’Afghanistan, l’Irak et la Libye, l’opération militaire contre la Syrie, les menaces contre l’Iran, l’interventionnisme militaire croissant et les opérations de recolonisation en Afrique, la militarisation rampante au Moyen-Orient, le ciblage hostile de la Chine, la tension permanente sur la péninsule coréenne, le militarisme japonais revanchard, le blocus de Cuba et la déstabilisation du Venezuela et d’autres pays d’Amérique latine, l’aggravation préméditée de la situation en Ukraine pour faire monter la confrontation avec la Fédération de Russie, sont toutes les expressions d’une escalade de l’agressivité de l’impérialisme.

Cette situation fait une priorité urgente d’achever la convergence des forces capables de se regrouper pour lutter contre les guerres impérialistes, contre l’oppression et la menace du fascisme, et de renforcer les mouvements pour la paix et la solidarité entre les peuples.

Les pacifistes sont confrontés à la nécessité d’intensifier la lutte pour le désarmement, spécialement le désarmement nucléaire, pour la fin des bases militaires étrangères, pour la dissolution de l’OTAN, pour la résolution pacifique des conflits internationaux, pour le respect de la souveraineté et de l’indépendance nationale, pour le progrès social, l’amitié et la coopération entre les peuples – c’est-à-dire pour des actions qui contribuent à sensibiliser sur le fait que les causes de la guerre résident dans le système qui les génère : le capitalisme.

L’offensive de l’impérialisme doit faire face à la résistance des travailleurs et des peuples. Même si à l’échelle mondiale, le mouvement n’en est encore qu’à un moment de résistance et d’accumulation de forces, le fait est que les difficultés du capitalisme, ses contradictions et sa crise, et avant tout l’organisation de la lutte des travailleurs et des peuples dans le monde entier, peuvent freiner les cercles les plus réactionnaires et les plus agressifs de l’impérialisme et leur infliger des revers et des reculs, et obtenir d’importantes avancées progressistes et révolutionnaires, et des changements.

Au cœur de ce contexte, il y a en cours un remaniement mondial majeur des forces qui, corrélativement au déclin relatif des USA, remettent en question objectivement la domination hégémonique de l’impérialisme. C’est un processus complexe qui ne se réalise pas sans contradictions. Mais il peut ouvrir des perspectives de développements positifs dans l’équilibre mondial des forces : meilleure capacité à organiser la résistance à la reprise impérialiste, meilleures conditions pour les processus en cours où les indépendances et souverainetés nationales sont appelées à se déplacer vers plus de changements anti-monopoles et anti-impérialistes. Et les processus en cours qui ont le socialisme comme objectif, peuvent être confirmés et renforcés.

La situation internationale porte en elle de très grands et graves dangers. Mais elle porte également en elle de grands potentiels pour les luttes d’émancipation des travailleurs et des peuples.

Compte tenu de la grande demande que cette situation place en nous, et considérant qu’il y a des situations très diverses, nous pensons que la tâche essentielle consiste maintenant à renforcer les partis communistes et les autres forces révolutionnaires – leur enracinement dans les masses et leur proximité avec les réalités nationales. Nous considérons également qu’il est essentiel de renforcer leur unité et la coopération internationaliste, pour donner plus de poids à l’action conjointe ou convergente, en mettant l’accent sur les nombreuses choses qui nous unissent. A cet égard, le PCP attache une grande valeur au 16e meeting international des partis communistes et de travailleurs qui doit se tenir les 13-15 novembre prochain en Équateur.

De la même façon, le PCP considère que la convergence et l’unité entre le mouvement communiste et révolutionnaire international et les autres forces progressistes et anti-impérialistes sont très importantes dans la lutte pour l’auto-détermination des peuples, dans la lutte pour la libération de la domination coloniale, contre le fascisme et l’oppression, pour la paix et la démocratie, dans la défense de l’indépendance et la souveraineté nationale, et pour les droits des peuples à choisir des changements antimonopolistes et anti-impérialistes et à choisir le socialisme.

A cet égard, et sur un plan européen, le PCP est engagé au renforcement de la coopération entre partis communistes, ainsi qu’entre partis communistes et forces progressistes dont le but est une autre Europe, de coopération, de progrès et de paix.

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Camarades et amis,

Nous avons partagé avec vous quelques-unes de nos réflexions sur la révolution portugaise et la situation en Europe et dans le monde 40 ans plus tard, sur les expériences de lutte du PCP et du peuple portugais, et sur l’analyse du PCP des développements dans notre pays et le monde.

Nous l’avons fait sans aucune prétention à présenter la Révolution portugaise comme un modèle universel. Actuellement, comme nous l’avons développé précédemment, l’expérience de la Révolution portugaise a elle-même confirmé qu’il n’y a pas de plans pour la révolution, et que les relations dialectiques entre les lois générales des processus révolutionnaires et les spécificités nationales sont très importantes.

De la même façon – et considérant les diverses situations, les expériences historiques, les conditions et les tâches représentées ici par les différentes forces et partis –, nous aimerions aussi entendre vos analyses et expériences, parce que, comme vous le comprendrez, notre parti considère ces échanges comme très utiles.

Étant un parti patriotique et internationaliste, le PCP combat pour défendre l’indépendance nationale et la souveraineté – le droit inaliénable du peuple portugais à décider de son propre avenir – et exprime sa solidarité aux travailleurs et aux peuples de tous les pays luttant pour leurs droits et aspirations légitimes, pour la paix, l’amitié et la coopération entre les peuples.

C’est avec une pleine confiance dans la détermination, la résistance, la lutte et l’efficacité de la classe ouvrière, du peuple et des masses travailleuses, que le PCP continue à renforcer ses liens avec le peuple portugais.

Basé sur ses 93 années d’expérience de lutte, et sur l’expérience historique des communistes et révolutionnaires du monde entier, le PCP – parti de la classe ouvrière et de tous les travailleurs – continue à lutter pour les intérêts légitimes, les droits et aspirations du peuple portugais : organisation, promotion de l’unité, développement et réussite de toutes les luttes, pour l’établissement d’un large front social, pour la convergence des patriotes et démocrates, pour une alternative patriotique et de gauche, pour une Démocratie Avancée, incarnant les Valeurs de la Révolution d’Avril dans le Portugal de Demain, pour le socialisme et le communisme.

Ce sont toujours les peuples qui, par leur lutte, finissent par déterminer le chemin de l’histoire. Compte tenu de la nature d’exploitation, oppressive, agressive et prédatrice du capitalisme, le PCP considère qu’il est de plus en plus évident que le point de vue communiste de l’avenir, le besoin d’une nouvelle société, pour le socialisme et le communisme (à travers divers chemins et étapes), devient aujourd’hui de plus en plus d’actualité et important. Nous pensons que cet avenir est la grande perspective à la disposition des travailleurs et des peuples.

Encore une fois, nous saluons les partis communistes et les forces progressistes représentés ici. Le PCP souhaite que ce séminaire puisse contribuer à renforcer nos liens d’amitié, de coopération et de solidarité.

Source : le site du PCP

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